Le source du Durzon et les Canalettes : Le topo en détails

Le parcours :

Prendre la route direction Mas du Pré, franchir le pont. Deux minutes de route et, à la croix, prendre la piste à droite. Marcher un petit quart d'heure sur la piste en longeant des cultures sur la droite et la forêt sur la gauche.

Puis la piste se transforme en sentier, on pénètre dans un sous bois dense et on longe le Durzon. Provenant d'une source karstique, le Durzon coule toujours abondamment, même en été. On arrive à un petit pont, ne pas le franchir mais aller à gauche. Marcher trois minutes et atteindre une fourche. Ne pas prendre à gauche direction Pas de la Mule (c'est par là qu'on reviendra) mais continuer à droite.

Marcher une dizaine de minutes sur un excellent sentier le long de l'eau, dans un sous bois dense et varié. Très agréable. Puis on arrive à la source et son bassin (35 mn).

Continuer sur le sentier qui longe le bassin à main droite. A l'autre extrémité du bassin démarre un sentier mal balisé en jaune qui monte fortement. Quelques passages dans les rochers nécessitent de mettre les mains mais il n'y a absolument aucune difficulté. La montée est ardue mais elle ne dure qu'un bon quart d'heure. En haut, on se retrouve sur le causse, le sentier devient horizontal, zigzague joliment dans une pinède aux sous bois fournis puis débouche sur un grand chemin.

Panneau Forêt Domaniale du Causse du Larzac. Aller à gauche. Ce grand chemin, toujours vaguement balisé en jaune, est bien reposant. Une bonne dizaine de minutes s'écoulent et on arrive à un poteau indicateur sur la gauche indiquant l'abri des canalettes. En suivant cette indication, prendre le sentier à droite. Deux minutes et on arrive à un abri sous roche grillagé. Le site est joli, on pourra lire les explications sur un panneau.

En ayant l'abri grillagé sur notre droite, on repère le départ d'un sentier balisé jaune qui a été récemment créé (septembre 2021). Il se faufile joliment dans le sous bois de pins puis débouche après quatre minutes sur un autre sentier qu'on prend à droite.

On progresse une grosse dizaine de minutes globalement en direction du Nord-ouest et globalement en montée. On débouche alors à un point de vue sur une zone de chaos dolomitiques.

C'est ici que la partie la plus intéressante du parcours débute, et depuis qu'un balisage jaune a été mis en place, cette partie qui était auparavant paumatoire est désormais à la portée de tout randonneur.

Après le point de vue, le sentier vire à gauche pour prendre la direction du Sud puis passe sous une belle arche.

Ensuite on lui tourne le dos pour prendre la direction d'un gros rocher plus ou moins pyramidal qui semble fait de quatre couches superposées. Arrivé au pied de ce rocher, le sentier part vers la gauche, en sous bois.

On marche maintenant dans la pinède puis le sentier se met à descendre et longe un immanquable rocher longitudinal percé de deux trous. Puis on traverse une zone herbeuse, on retrouve ensuite le sous bois, on dépasse une zone où de l'élagage a été pratiqué au pied de rochers troués et on arrive à une fourche (1 h 40).

Avec le balisage jaune, on prend la branche de droite. On remarque deux abris sous roche successifs puis on arrive à une paroi rocheuse concave. On remarque au pied de cette paroi deux petites cupules. Juste avant ce rocher, il y a un carrefour peu visible. Pour rejoindre le rocher on est allé à gauche mais il faut absolument faire un aller-retour par le sentier de droite pour aller admirer une magnifique et délicate arche (référence US). Dommage que le balisage PR l'ait oubliée !

On reprend ensuite le sentier balisé jaune. Une dizaine de minutes en sous-bois et on sort dans une zone dolomitique. Le sentier devient sablonneux (grésou) en descente puis sur un replat. A la fin de cette zone, on arrive à une nouvelle fourche. Panneau explicatif.

Ici, on commence par aller tout droit en descente pour effectuer un aller-retour (compter un quart d'heure pour en profiter) au fond d'une canaule. La visite d'une canaule (celle-ci en particulier) est un évènement qui vous laissera un souvenir ému.

La sente descend en sous bois puis pénètre progressivement dans la canaule. Petit à petit, les parois se resserrent et à la fin il faut tomber le sac à dos car il faut se mettre de profil pour passer. Tout au bout, l'aventure s'arrête car ensuite on entre dans le monde de la spéléo.

Voila, vous avez compris, une canaule est un corridor créé par la dissolution de la roche. Il y en a de toutes tailles mais l'exemplaire que vous venez de visiter est particulièrement spectaculaire.

De retour à la fourche, on prend l'autre branche. Le sentier descend (noter une mini arche sur la gauche). En bas, panneau de rando, on va d'abord à droite pour faire un aller-retour dans la deuxième canaule, moins spectaculaire que la précédente.

Une fois revenu au panneau, on prend la direction Grotte de la Sebillère, retour parking. Cinq minutes en sous bois et on atteint un autre panneau. Ici, on fait d'abord un aller-retour sur une centaine de mètres pour aller voir la grotte de la Sebillère. Puis on revient au panneau.

On prend maintenant la direction de parking. On longe un beau rocher et après sept ou huit minutes on débouche sur une piste carrossable. On la prend à gauche.

Encore sept ou huit minutes de piste et on la quitte pour un sentier en biais à gauche. Cela permet d'éviter un bout de piste et surtout on passe à côté de la Grotte Eclairée. Vous comprendrez vous-même pourquoi elle s'appelle comme ça !

A peine cinq minutes après la grotte et on retrouve la piste puis on atteint la maison forestière des Canalettes (2 h 35). Pas très belle mais en face, il y a une agréable zone de picnic avec deux tables bien ombragées.

Ici, on va encore faire un aller-retour pour aller voir une source et une lavogne. Pour cela, juste avant la maison forestière, on quitte la piste, on longe le bâtiment à main droite, on marche deux minutes jusqu'à un panneau indiquant lavogne et source sur la gauche et en une minute on y arrive. On refait ensuite le chemin à l'envers jusqu'à la maison forestière.

Maintenant on s'engage sur la piste, direction La Blaquererie, balisage jaune. Après trois ou quatre minutes, prendre à gauche direction Pas de la Mule. Encore sept ou huit minutes de piste et, à la sortie d'un virage serré sur la droite, on prend un chemin à gauche.

Le chemin descend légèrement puis devient horizontal, il chemine en sous bois, parfois très denses, de feuillus (érables, hêtres, noisetiers) et de buis sous de grands pins. Sympa. Progressivement, le chemin devient sentier. Attention, bien suivre le balisage jaune, à un moment donné, on bifurque brutalement à droite.

Sept ou huit minutes de zigzags en sous bois puis on commence la descente. On arrive alors au Pas de la Mule, magnifique passage tracé dans les rochers. Il faut franchir de bonnes marches mais encore une fois, aucune difficulté et surtout, c'est très court. Admirons ici le travail de ceux qui ont tracé ce sentier sans doute historique (pas trouvé d'infos là-dessus).

Une fois passé le verrou rocheux, on se laisse descendre tranquillement sur un bon sentier et on rejoint le carrefour vu à l'aller. On rentre alors au parking par les bords de rivière puis par la piste et la route (3 h 45).