Le Pont du Tarn : Le topo en détails

Le parcours :

Quand on est stationnés au parking, rien n'indique le départ du sentier. Si vous avez le fichier GPX, vous suivez la trace, si vous savez lire une carte, vous marchez dans l'herbe en direction du Nord-Ouest, sinon vous montez à la route, vous faites 100 mètres vers la gauche et vous repérez le départ du sentier sur votre droite.

Une fois sur ce sentier, aucun souci. Il s'élève très agréablement, tantôt dans une belle hêtraie, tantôt dans des zones plus découvertes et après un quart d'heure il débouche sur un grand chemin. On l'emprunte vers la droite. Trois ou quatre minutes et on arrive à un grand carrefour avec des panneaux. On est au col des Rouvières.

Prendre la piste à gauche direction Masméjean. Après une cinquantaine de mètres, on trouve une balise jaune sur un arbre, ce qui semble indiquer qu'on est sur le bon chemin. Ensuite, abandonnant le parcours de mon ancien topo (pas de balise jaune au départ de mon ancien sentier), j'ai voulu faire confiance à la carte IGN qui indique le départ d'un sentier balisé sur la gauche. Ce n'était peut-être pas une bonne idée.

En effet, après avoir trouvé le départ du sentier indiqué sur la carte IGN, on commence à descendre sur une sente herbeuse dans une trouée entre les arbres. Jusque là, ça va. Plus bas, la forêt se referme et on longe un ruisseau. Ca va encore, malgré que ça ne soit pas limpide.

Puis la sente se termine. Il faut alors se débrouiller au mieux pour suivre le ruisseau en changeant de rive plusieurs fois jusqu'à déboucher dans une clairière. Descendre la clairière et rejoindre le passage à gué sur l'Alignon. On retrouve ici mon ancien parcours. Ce nouveau parcours n'est donc pas terrible mais je ne sais pas si l'ancien passe encore. Si vous pouvez m'en informer lors de votre passage, ça serait sympa.

On traverse donc le gué puis on s'engage sur un bon sentier entre deux rangées de frênes. Une petite montée et on arrive à Masméjean. Carrefour, panneaux, on continue tout droit vers Felgérolles. Juste après, on croise une route. Le balisage est absent (comme souvent en Lozère), il faut continuer tout droit. La route monte, tourne à gauche et on la quitte pour un chemin herbeux à droite, cette fois bien balisé.

Après avoir dépassé les maisons du Poncet, on pénètre dans un paysage très ouvert composé de prés et de collines couvertes de grosses boules de granit. Sur la gauche, la vue porte loin vers la Montagne du Bougès. Une demi-heure depuis Masméjean et on atteint Felgérolles. Admirer les belles maisons sur la droite. On marche sur le goudron jusqu'à un carrefour où on prend complètement en épingle à droite direction Pont du Tarn (1 h 20).

Encore de belles maisons à droite, dont le gîte, et on sort du village au poteau indiquant Moulin de Felgérolles. Ici démarre à gauche un bon sentier en montée qui devient ensuite un large tracé horizontal. Ici, le parcours a été modifié suite à des travaux d'adduction d'eau potable.

Sur ce tracé, il faut faire attention car au croisement d'une affreuse piste créée justement lors des travaux, il faut quitter notre chemin pour prendre la piste à droite en montée, conformément à ce qu'indique le balisage. Heureusement, on ne marche sur cette piste que trois ou quatre minutes, jusqu'à ce qu'on croise le béal.

Ici, on abandonne tout balisage et on va s'engager à gauche le long du béal. Attention, ce lieu est fragile et doit être respecté. Ce n'est ni un lieu de baignade, ni un lieu de picnic, aucune pierre ne doit être déplacée. L'entretien est réalisé par une association de bénévoles. Si les passants ne respectent pas le lieu, la conséquence en sera la fermeture au public.

Averti de cela, vous pouvez vous engager le long du béal qui est une petite merveille. D'abord à découvert puis en sous-bois, il nous offre une demi-heure de véritable bonheur. A noter qu'après un petit quart d'heure, on croise le GR72.

A la fin, on débouche directement dans le lit du Tarn au niveau de superbes cascades. On remonte la rivière sur les dalles en choisissant son parcours en fonction de la quantité d'eau. Lorsqu'il y a trop d'eau, on monte sur la berge arborée rive gauche et on trouve plusieurs sentes qui permettent de longer la rivière.

Au final, on croise obligatoirement un sentier balisé jaune et on le prend à droite (2 h 20). Rapidement, ce sentier se met à monter et après un peu plus de cinq minutes rejoint un grand chemin qu'on prend à gauche. On est désormais accompagné également par un balisage GR.

Dix minutes en sous-bois et après un petit raidillon, on débouche dans la Plaine du Tarn.

On va maintenant suivre la rivière en rive gauche sur un beau sentier. Petit à petit se découvre à nous l'immensité du versant Sud du Mont Lozère. Il y a ici un parfum d'aventure, une atmosphère particulière de grands espaces et si vous avez la chance d'effectuer cette randonnée un jour où il y a du vent et quelques nuages sombres, vous serez comme transportés à l'autre bout du monde.

On évolue dans cette ambiance pendant une petite demi-heure et on arrive à un poteau indiquant qu'on est à Gap Francès. C'est assez énigmatique comme appellation mais si vous voulez en connaitre la signification, consultez l'histoire des Hospitaliers sur le Mont Lozère puis celle du Royaume Wisigoth.

A ce poteau, on ira tout à l'heure vers l'Aubaret mais bien évidemment, on va d'abord faire un court aller-retour de dix minutes au Pont du Tarn, fort joli ouvrage souvent très fréquenté car bordé d'herbe à sieste à l'ombre d'une petite pinède (3 h 10).

Après la pause, on retourne à Gap Francès et on prend donc à gauche vers l'Aubaret. On est sur une draille et toujours accompagné par le balisage GR. On ne manquera pas de se retourner régulièrement pour profiter des vues et de cette ambiance toujours très particulière. Une petite montée nous amène ensuite au point culminant du parcours (belles vues lointaines) puis on bascule en direction de l'Aubaret. Le paysage est à nouveau étonnant, blocs de granit éparpillés au beau milieu de cette étendue vierge.

On atteint donc l'Aubaret (3 h 55). Admirer une petite mais superbe aire de battage sur la droite puis une très belle maison aux volets bleus sur la gauche et enfin, en effectuant un petit aller-retour, une grande demeure de style château sur la droite. Tout cela dans le plus pur style des maisons lozériennes en granit.

On quitte le hameau en traversant la route goudronnée puis on franchit un très joli pont en pierre. Ensuite, on entame une petite montée sur un sentier superbement caladé. En haut, les vues sont superbes, d'abord sur le valat du Rieutort sur la gauche puis très loin en direction des Cévennes, de la plaine et de la mer tout au fond.

Il faudrait que la rando s'arrête ici et ça serait parfait. Malheureusement, il va maintenant falloir rentrer au parking. Pour cela, on va devoir se farcir une heure de pistes sans aucun intérêt, heureusement suivi d'un dernier quart d'heure sur joli sentier avant l'arrivée.

On effectue donc une première descente sur la draille jusqu'à un carrefour à panneaux où on continue tout droit. Ca remonte ! Une fois en haut, une longue descente nous amène à un nouveau carrefour à panneaux en bordure d'une clairière. On est au Plo de la Nassette (4 h 30).

Ici, quitter la draille et le GR pour une piste à droite direction Col des Rouvières. C'est un peu moins désagréable car la piste est bien ombragée. Une vingtaine de minutes et à un carrefour, on prend à gauche avec le balisage jaune. Encore un petit quart d'heure et on atteint le col des Rouvières, déjà vu ce matin.

Ici, on prend donc à droite vers Montcuq. Trois minutes sur une piste et attention, juste après l'entrée d'un pré sur la droite, il ne faut pas oublier de prendre en épingle à gauche au poteau indicateur, direction Aire de la Goudesche. C'est par là qu'on est arrivé ce matin mais on peut quand même facilement le louper !

Un quart d'heure de descente sur ce joli sentier et on rejoint la route puis le parking (5 h 20).