Présentation :
Le circuit se déroule dans un cadre de falaises et de rochers dolomitiques aux formes toujours imprévisibles. Les vues plongeantes sur la vallée du Tarn, du Tarnon et de la Mimente sont spectaculaires et cette portion de parcours en balcon dure plus d'une heure et demie !
Le sentier des couronnes, récemment balisé, est certainement un des plus beaux chemins de la région.
Le circuit n'emprunte quasiment que des sentiers, il y a très peu de pistes ou de routes.
En fin de parcours, on termine agréablement par le parc du château et la source du Pêcher.
Deux petits défauts : l'obligation de marcher 300 mètres sur la route départementale (perilleux et désagréable, à éviter en été avec la forte circulation) et les bruits qui montent depuis la ville et la vallée (dépend un peu de la direction du vent).
Infos pratiques :
Du 15 mai à fin juin. C'est le printemps !
En été, il fait trop chaud sur ce parcours où on est souvent à découvert et il y a trop de circulation sur la départementale sur laquelle il faut marcher.
Le début d'automne (idéalement mi-octobre) est sympa également. Mais éviter les journées trop courtes de novembre et de l'hiver car une partie du parcours se déroule sur des sentiers qui peuvent être glissants car ils restent à l'ombre toute la journée.
Pas d'eau sur le parcours.
Ce topo a été mis à jour le : 17/10/2021Le parcours :
Se rendre à l'extrémité du parking et franchir le Pont du Diable. Pas d'échauffement, on attaque immédiatement la montée qui va vous amener 450 m pus haut sur le causse.
S'engager dans une ruelle en escaliers, la Traverse de Fourniols. En haut de la ruelle, prendre à gauche en montée la rue de Fourniols. Au bout de cette rue, on débouche sur une route goudronnée qu'on prend à gauche. On marche une cinquantaine de mètres sur cette route puis on prend à gauche un sentier repéré par un panneau « randonnée pédestre les couronnes ».
Cinq minutes et à une fourche, on prend à droite direction Les Couronnes. Deux minutes et on coupe une route. Une douzaine de minutes et on débouche sur une route qu'on prend à droite. On marche une centaine de mètres sur la route pour prendre ensuite un sentier en biais à gauche. Encore une vingtaine de minutes de montée et de nouveau on coupe la route.
Jusqu'ici la montée s'effectuait en sous bois sur un bon sentier agréable et assez régulier mais sans grande visibilité sur les alentours. Désormais, on commence à profiter des vues, aussi bien vers la vallée que vers les falaises au dessus de nous.
Encore un quart d'heure et on coupe de nouveau la route. On poursuit sur une sente plus raide qui nous ramène encore sur la route quatre minutes plus tard. Cette fois, il faut enjamber la barrière de sécurité en bois. On traverse la départementale et on prend une petite route en face. Deux minutes et on prend un sentier en épingle à gauche.
On est quasiment sorti du couvert végétal et on profite de vues sur la vallée du Tarn en direction du Nord. Cinq minutes et on débouche sur la route, encore elle. On est sur le causse Mejean (1 h 15). On fait quelques mètres sur la droite pour aller voir un dolmen (dolmen du col de la Pierre Plate). Ensuite, on a un court mais mauvais moment à passer. En effet, en raison de la fermeture du chemin d'accès aux antennes, il faut désormais emprunter la départementale à gauche et la descendre sur 300 mètres pour aller prendre le départ d'un sentier récemment créé ex nihilo.
Arrivé à la première épingle de la route, on s'engage donc sur ce sentier balisé jaune et GRP et panneauté « via ferrata du Rochefort ». Les dix premières minutes de ce parcours sont sportives, le sentier est taillé dans une pente raide et franchit de nombreux raidillons dont certains aménagés.
Ensuite on retrouve la trace du sentier historique, désormais bien balisé et bien nettoyé par le passage des nombreux viaferratistes. C'est maintenant que la plus belle partie du parcours commence.
On traverse une zone de splendides rochers aux formes étranges, parfois troués, avec en toile de fond la vallée du Tarn et Florac 500 mètres plus bas. Magnifique. Une heure de plaisir s'écoule ainsi (c'est rare que le plaisir dure si longtemps !!!) et on arrive à Rochefort, le point le plus spectaculaire du circuit.
En approche, on a forcément remarqué une incroyable falaise surplombante sur notre gauche. On arrive à sa hauteur et il y a un carrefour. Ici, on prend une sente à gauche et elle va nous mener à l'extrémité de ce rocher dont le dessus est parfaitement horizontal et le dessous parfaitement surplombant. Arrivé au bout, grosse ambiance, Florac est littéralement à vos pieds (2 h 20). Ne vous penchez pas trop quand même, je ne veux pas d'ennuis. A noter que c'est ici que se déroule la fameuse via ferrata, avis aux amateurs.
On tourne ensuite le dos au vide, on rejoint le carrefour et là, on ne sait plus où aller car le balisage est manquant. Il faut prendre à gauche le sentier qui descend un peu puis remonte un peu. Rapidement on trouve une balise GRP mais elle aurait mieux fait d'être au carrefour.
On est reparti pour trois quarts d'heure de sentier en balcon presque aussi spectaculaire que lors de la première partie. Toutefois, au bout d'une demi-heure, on pénètre en forêt et on profite moins des vues sur les rochers et sur la vallée. Néanmoins, la forêt est belle, notamment en automne.
On arrive alors à un carrefour où on prend la branche de gauche qui descend, en suivant le balisage jaune et en quittant le balisage GRP (qui monte). On en a terminé du parcours en balcon, en entame la descente qui se fera en deux parties.
Le début de descente est à la hauteur de la traversée, le sentier se faufile joliment entre d'imposants rochers aux formes torturées. Après 20 minutes de descente, on arrive en approche du hameau de Croupillac (3 h 30). Le sentier se dégrade momentanément puis on prend brutalement en épingle à gauche un chemin herbeux, suivant ce qu'indique le balisage jaune.
On descend pendant une centaine de mètres sur ce large chemin herbeux et ATTENTION, il faut le quitter pour un sentier discrètement balisé jaune en biais à gauche. Pas facile à voir.
Le sentier se faufile entre les haies, bien agréable. On évolue ainsi pendant un quart d'heure en profitant de temps en temps de vues sur les falaises qui nous dominent sur la gauche. Puis on débouche sur un grand chemin. On le traverse pour continuer sur le sentier en face. Ce passage est un peu broussailleux. Une courte descente et on franchit un passage aménagé puis on traverse un pré, on retrouve le sous bois et on retombe sur le grand chemin.
Maintenant, cela va être un peu moins sympa. On marche sur ce chemin pendant cinq minutes et on remarque le départ d'un sentier balisé jaune sur la droite. On ne le prend pas et on reste sur le grand chemin. Ceci va nous éviter de descendre 150 m pour les remonter ensuite ou alors (comme le fait le PR) de marcher un kilomètre sur la route.
On marche donc un quart d'heure sur ce chemin au milieu des pâtures puis on récupère le balisage jaune perdu qui nous arrive de la droite (pas très visible). Juste après, on franchit des barrières servant au tri du bétail. Il faut encore marcher trois minutes et faire bien attention à repérer sur la gauche un petit poteau en bois portant un balisage jaune qui indique de tourner à droite.
On quitte alors notre grand chemin pour un chemin herbeux qui pénètre dans un pré. On le traverse et à son extrémité on trouve un autre petit poteau en bois. Juste après, on franchit une clôture par l'intermédiaire d'une palette qui sert de porte (4 h 30).
Ceci fait, on quitte de nouveau le balisage jaune pour prendre le sentier à droite qui longe la clôture. Rapidement, il pénètre dans une pinède et se met à descendre, c'est la descente finale.
A chaque carrefour, on prend le sentier qui descend. Une douzaine de minutes et on débouche sur un sentier plus large qui est un parcours de santé. On le repère car en tournant la tête à droite, on remarque un engin de torture. Ici, on prend le parcours de santé à gauche.
Le sentier fait deux épingles puis atteint un carrefour en T. On va à gauche sur une trace horizontale et rectiligne. Cent mètres puis le sentier plonge à droite dans la pente, franchit un ravin et atteint un nouveau carrefour avec un panneau « saute mouton ». On va à gauche et on arrive à la source du Pêcher. Très joli quand il y a de l'eau.
Pour l'admirer on avance sur la passerelle. Ceci fait, on fait demi-tour, on ne franchit pas la passerelle. On s'engage alors sur un des chemins qui traverse le parc, avec le château du PNC en point de mire, et qui nous ramène au parking (4 h 50).
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