Le Causse de l'Hospitalet : Le topo en détails

Présentation :

Je dois reconnaitre que l'ancienne version 7h30/1100m était trop élitiste, peu de randonneurs étant prêts à se lancer dans une telle aventure ! Du coup, ces dernières années, j'ai cherché à la remplacer par une version plus courte mais restant intéressante et surtout originale (sinon, je sers à quoi ?).

Après plusieurs essais depuis Bassurels, Biasses ou Vebron, j'ai du abandonner cette illusion. Je ne peux rien vous proposer de mieux que le PR qui fait le tour du causse (sentier de Bézuc). J'ai quand même modifié le début du parcours, remplaçant la portion Pompidou-Tartabissac direct qui est sans intérêt par un passage à l'Eglise de Saint Flour et les beaux sentiers desservant La Coste et La Roquette.

Le circuit propose quand même plusieurs centres d'intérêt en plus de l'église. Tout d'abord, étant donné qu'on fait le tour du causse, on bénéficie successivement de points de vue dans des directions différentes, ça change tout le temps. Il y aussi le magnifique passage au bord des falaises versant Ouest du causse. Et puis toute la partie sur le versant Est se déroule sur de beaux sentiers avec des vues et accessoirement une géologie intéressante.

Accés et parking :

Le Pompidou.

Parking au 1er carrefour, monument aux morts, panneau informations. Si pas de place, possibilité de stationner un peu plus loin à droite.

Cliquez ici pour vous rendre au point de départ de la rando :

Infos pratiques :

Période recommandée : printemps comme toujours et aussi septembre octobre pour la bruyère et les premières couleurs d'automne dans la hêtraie.

Pas d'eau sur le parcours.

Ce topo a été mis à jour le : 25/06/2022

Le parcours :

Considérons que le point de départ est le carrefour avec le panneau d'information et le monument au mort. Depuis ce carrefour, emprunter la rue direction Eglise Saint Flour, Masbonnet, Biasses. Au carrefour suivant, s'engager sur la petite route en face direction Eglise Saint Flour. Un petit kilomètre de descente sur cette routelette et on arrive à l'Eglise Saint Flour.

Quitter la route goudronnée pour se diriger vers l'église. Le sentier qu'on va prendre ensuite démarre à droite, avant le muret d'enceinte de l'église, il est mal balisé. Mais avant de l'emprunter on fait une courte visite à l'intérieur de l'église, bien restaurée.

Ceci fait, on s'engage donc sur le sentier mal balisé qui contourne l'église par la droite puis on poursuit par un sentier en descente en sous-bois. Quatre minutes et on débouche sur la route qu'on prend à gauche. Une courte descente, on franchit un pont puis la route remonte. Une petite dizaine de minutes de montée au cours de laquelle on remarque l'architecture particulière des maisons (notamment celles qui ne sont que partiellement restaurées) et on atteint La Coste, c'est l'extrémité de la route. Ici, on prend en épingle à gauche un sentier panneauté La Roquette, col de Tartabissac. Balisages jaune et GRP.

On est désormais sur un joli sentier en sous-bois qui s'élève régulièrement et rejoint en un peu moins d'un quart d'heure une autre route. On la prend à gauche avec le GRP et en abandonnant le jaune. Quatre minutes et on arrive au mas de la Roquette. Juste après les maisons, on quitte la route pour prendre en biais à droite un sentier balisé GRP.

Après un fort mais court raidillon, le sentier se stabilise dans les fougères et ici on ne manquera pas de remarquer l'allure particulièrement torturée des roches qui nous dominent sur la droite. Une dizaine de minutes sur cet agréable tracé et on effectue deux virages en montée qui nous mènent à un carrefour. On va à droite sur un large chemin, direction Bézuc. Une minute et on atteint le col de Tartabissac (1 h 05). Belle vue.

On change de versant avec le balisage GRP et en suivant bien ces balises, on prend soin d'ignorer d'abord une piste et ensuite un sentier qui descendent à droite. On reste sagement sur notre ancienne piste de débardage, pas très jolie. Quatre minutes et au moment où notre piste amorce une forte montée, on la quitte pour un joli sentier à droite sous les hêtres.

Deux minutes plus tard, on traverse un torrent, puis un second (pauses fraicheur en été). Ensuite, le sentier s'élève par paliers dans un paysage chaotique et déstructuré. On est ici à la limite entre le causse calcaire de l'Hospitalet et les plissements schisteux des Cévennes des Gardons. Mais la présence de failles et l'histoire imbriquée de ces deux massifs font qu'on trouve aussi des couches de grès et, plus loin sur le sentier, des zones granitiques. Un étrange mélange donnant des paysages très variés. Dix minutes depuis le torrent et en haut d'un fort raidillon, on atteint un petit col depuis lequel on peut justement admirer ces paysages

Ensuite, c'est plus calme, le sentier est presque horizontal, on traverse une magnifique châtaigneraie puis on débouche sur une piste qu'on prend en biais à gauche en suivant le balisage GRP. Quatre minutes à découvert et la piste tourne à gauche, on la quitte pour continuer sur un sentier. Celui-ci longe un ruisseau sur une centaine de mètres puis le traverse avant d'attaquer une montée. Sur cette partie, pas facile de suivre le sentier.

C'est dans cette montée qu'on note la présence de granit. En haut, on débouche dans un pré, on franchit une échelle est on est à Bézuc (1 h 50). On ne sait pas trop où se diriger. Ne pas prendre la piste à droite mais viser l'extrémité de la route goudronnée sur la gauche. Une fois au goudron, on découvre à droite le départ d'une piste balisée GRP. On s'y engage. Dix minutes de piste avec au passage un beau point de vue depuis l'entrée d'un pré, et on atteint l'extrémité de cette piste. On poursuit sur un grand chemin puis sur un sentier en biais à gauche, bien suivre les balises.

On va maintenant cheminer agréablement sur ce sentier plus ou moins horizontal, essentiellement dans de belles hêtraies, mais avec quelques passages à découvert permettant de profiter de vues en direction de la profonde Vallée Française avec tout au fond Barre des Cévennes adossé à son plateau calcaire. En arrière-plan, la grosse masse du Mont Lozère.

Après un quart d'heure, le sentier effectue une brutale épingle à gauche, attention à ne pas la rater ! On poursuit par une montée en large virages dans la hêtraie et en haut, à la sortie de la forêt, on débouche sur le causse de l'Hospitalet. Changement total de paysage : immensité horizontale et dénudée.

Quatre minutes sur un large chemin et on débouche sur la route d'accès au hameau de l'Hospitalet qui donne son nom au causse (2 h 30). On traverse la route pour continuer en face sur un chemin entre deux murets. Puis on croise la route départementale. On continue en face sur une piste. Celle-ci s'élève sur le causse dans un paysage désertique. Vastes vues sur la droite en direction des falaises du Causse Méjean.

Un petit quart d'heure depuis qu'on a traversé la départementale et on arrive en bordure de causse, sur un secteur intéressant. Ici, je vous recommande de quitter la piste vers la droite et de vous rapprocher du bord de falaise. En effet, si vous restez sur la piste, vous ne verrez rien du paysage. En vous éloignant sur la droite et en longeant au mieux le rebord du plateau, tout cela de manière aisée en marchant dans l'herbe, vous pourrez admirer la magnifique ligne de falaise et les vues plongeantes sur la vallée du Tarnon. En face, les falaises du causse Méjean.

Compter une dizaine de minutes plus les arrêts photos pour parcourir se secteur, puis vous retournez à la piste à l'endroit où elle se met à monter et à tourner à gauche. On marche sept ou huit minutes sur la piste dans la pinède puis on arrive à un carrefour. On laisse une autre piste partir à gauche et on continue tout droit. On a toujours la forêt à gauche mais on longe maintenant de vastes prés sur la droite. Puis la piste tourne à gauche et on découvre maintenant des vues vers le massif de l'Aigoual.

Six minutes et la forêt sur la gauche cède la place à des champs cultivés. Notre piste se met à monter et on attaque une portion pénible car en montée et sans aucun intérêt. Il faut un peu plus d'un quart d'heure pour arriver en haut de la montée et attaquer une courte descente au cours de laquelle on retrouve des vues sur la droite en direction de la vallée du Tarnon.

Et on arrive à un col (3 h 30). Ici, en suivant les balisages GRP et PR, on quitte la piste qui se met à remonter pour franchir une échelle sur la gauche puis s'engager sur un sentier herbeux. Superbes vues sur la droite vers la profonde vallée de Bassurels (début de la vallée Borgne). Une minute de sentier et une fourche se présente, prendre la branche de gauche qui se met à monter un peu plus loin (balisage absent ici).

Ensuite, le sentier effectue une légère descente. Il est arboré, bien revêtu, offre quelques vues sur la droite, c'est assez agréable. Un petit quart d'heure et en fin de descente, notre sentier débouche dans un pré. Il va s'ensuivre une portion délicate en orientation (malgré le balisage).

Comme l'indique la balise jaune, il faut prendre complètement en épingle à droite. On vise alors un petit piquet au milieu du pré arborant une autre balise jaune. La balise vous indique de tourner à gauche. C'est juste mais il ne faut pas le faire immédiatement, il faut attendre de voir en contrebas à gauche un passage dans la végétation permettant de traverser un ravin. Alors on tourne à gauche, on franchit le ravin et de l'autre côté on s'engage sur un mauvais sentier à droite.

A noter que ce parcours balisé ne correspond pas à ce qui est indiqué sur la carte IGN, donc fiez vous plutôt aux balises (ou à ma trace GPS) qu'à la carte ! Ce sentier caillouteux qui ressemble à une trace de vaches débouche ensuite dans un vaste pré. Continuer en traversée ascendante, au jugé ou en suivant les traces dans les hautes herbes s'il y en a. Pas évident.

En sortie de pré, on retrouve une sente dans la végétation puis de nouveau on débouche dans un pré. Cette fois, un petit poteau avec une balise nous aide pour continuer cette traversée ascendante. Finalement, on débouche sur un replat avec les étables de la ferme de La Bastide sur la droite. On vise désormais la maison d'habitation un peu plus haut.

Arrivé à celle-ci, on trouve l'extrémité d'une route goudronnée sur laquelle on s'engage. Le début de ce parcours goudronné n'est pas désagréable au milieu des prés, d'autant qu'on peut aisément marcher dans l'herbe sur le côté de la route. Dix minutes ainsi et on franchit un passage canadien. Maintenant, c'est moins sympa. Heureusement, après cinq minutes, on longe une mare qui peut s'avérer jolie s'il y a de l'eau dedans.

Encore une paire de minutes et la route tourne à gauche, on continue tout droit sur une piste (suivre le balisage) qui rejoint une autre route un peu plus loin. Une dernière ligne droite et on arrive en vue du hameau des Crottes (4 h 20). Nom ingrat mais situation privilégiée, posée au bord du causse.

Du coup, après avoir longé la maison par la gauche, on commence à deviner le paysage. On franchit un portail, on trouve en cherchant un peu le départ du sentier balisé jaune et on entame la descente.

Toutefois, au tout début de celle-ci, quitter le sentier pour un passage dans les buis qui donne accès à une avancée du relief. Aller tout au bout et profiter de la vue à 180 degrés, magnifique.

Retourner ensuite au sentier. Après avoir franchi la falaise, on profite de nouveau de belles vues puis on effectue une descente en contre bas de ladite falaise. Agréable. En bas de la descente, comme l'indique le balisage, on fait épingle gauche. On est maintenant sur un large chemin horizontal qui en moins de dix minutes rejoint une routelette qu'on prend à gauche.

Encore un peu moins de dix minutes et on débouche sur la départementale. La traverser pour continuer en face (échelle, balisage). Une fois l'échelle franchie, aller à droite le long de la clôture mais rapidement prendre à gauche pour effectuer un large virage (ne pas continuer tout droit en descente). A l'issue de ce virage, on découvre le départ d'un sentier qui se met à descendre.

Sentier en sous-bois puis grand chemin puis encore sentier sur la gauche, et on arrive de nouveau à la route départementale. On franchit une échelle et maintenant on va attaquer les trois minutes les plus dangereuses de la randonnée. En effet, il faut marcher sur la route (pas d'accotement, la route est coincée entre les maisons) pendant environ 150 mètres. Cette route, c'est la Corniche des Cévennes, route ultra touristique et fréquentée en été et le dimanche, et surtout route à motos donc ça roule très vite. Alors, attention, grande prudence !

A l'issue de ces 150 mètres, suivant le balisage, on quitte la grande route pour une petite route en descente en face. Cette route devient piste. Face à une bergerie, on fait épingle droite puis on atteint les premières maisons du Pompidou et on rentre au parking (5 h 10).

Site conçu et réalisé par Randonnée Cévenole.
Site hébergé par LWS.

Contacter par mail

Avertissement : Les topos présentés sur ce site n'ont pas un caractère contractuel. Par ailleurs, les utilisateurs doivent disposer des compétences nécessaires pour savoir les lire, les comprendre et les interpréter correctement sur le terrain. Ils doivent également avoir en leur possession la ou les cartes IGN nécessaires (sur papier ou sur GPS y compris hors connexion réseau) et disposer des capacités physiques et techniques indispensables pour pratiquer l'activité concernée.

RGPD : Ce site collecte les commentaires déposés par les internautes dans le but de les mettre à disposition de tous.
Ces données sont conservées 6 ans. Chaque internaute ayant déposé un commenataire peut demander la suppression de celui-ci sans délai en envoyant un mail à Randonnée Cévenole.