Le Serre de More : Le topo en détails

Le parcours :

Du parking, traverser le pont sur le Casselouvre (en fait, St Gervais sur Mare devrait s'appeler St Gervais sur Casselouvre). Au premier carrefour, prendre à droite la rue de la Marianne. Une cinquantaine de mètres et à la fourche prendre en biais à droite direction Cours, Compeyre avec le balisage GR.

On marche sur cette petite route, on dépasse une jolie chapelle et alors qu'on est parti depuis un peu moins de dix minutes, on arrive à un carrefour. On laisse à droite la direction de Compeyre et on continue tout droit direction Cours. Vingt mètres plus loin, on quitte la route pour un joli sentier à droite.

Cinq minutes de sentier et on retrouve la route. On marche encore cinq minutes jusqu'à l'entrée de Cours et on remarque avec surprise que ce hameau ne fait pas partie de la commune de St Gervais toute proche mais dépend de la commune de Rosis qui est située de l'autre côté de la montagne ! Allez comprendre la logique de l'administration Française ….

Peu après le panneau, on remarque le point de départ de la rando des Banissous (le sentier démarre sur la gauche, on ne le prend pas). Encore quatre minutes de route et on a terminé l'échauffement. On arrive à Cours. On traverse le pont, on s'engage sur un chemin bétonné le long des maisons (balisage jaune) et une fois dépassée la dernière maison, on entame la montée sur un sentier tout de suite très dégradé.

Une douzaine de minutes de montée et on traverse à gué un petit torrent, l'Adrech. Sur l'autre rive, le sentier poursuit sa montée. Il est encore plus raviné et dégradé que précédemment. Il faut d'ailleurs bien suivre les balises jaunes car la sente se mélange parfois au terrain naturel et aux rochers.

Arrivé en haut de la montée, on entame une traversée avec quelques belles vues sur la droite. Puis une courte mais pénible descente nous mène au torrent du Casselouvre (1 h 05). Comme pour la précédente traversée de torrent, il n'y a pas de passerelle et il faut traverser à gué. Sauf que celui-ci de torrent est beaucoup plus important. En période de grosses eaux, le passage peut s'avérer très délicat.

Il n'en reste pas moins que le site est particulièrement joli et qu'on pourra y faire une pause baignade au printemps ou en été.

On entame ensuite une nouvelle montée sur ce terrain toujours aussi dégradé. Ici aussi, il faut être particulièrement vigilent et bien lever la tête régulièrement pour repérer la balise jaune suivante car le suivi de la sente n'est pas toujours évident. Heureusement, le balisage est plutôt bien fait.

La végétation est maintenant beaucoup moins présente et on profite d'un paysage extrêmement sauvage. Après une vingtaine de minutes de montée, on arrive à un affut de chasse, on peut y faire une pause pour réellement profiter de l'ambiance. On est entouré de montagnes extrêmement escarpées et surtout il n'y pas une trace de civilisation. Pas de routes, pas de pistes, pas de pylônes, pas de maisons, pas de lignes électriques. Uniquement la nature sauvage.

On repart en s'engageant dans une traversée puis on retrouve le sous-bois de chênes verts. Un petit quart d'heure et on débouche à l'extrémité d'une piste. Panneau Serre de More. Contraste paysager. On prend alors à gauche le GRP direction Portail de Roquandouire. On est donc sur le Serre de More et on va maintenant remonter une large épaule recouverte de genêts et de bruyère.

En se retournant on profite de vues particulièrement vastes. Après vingt bonnes minutes et à l'issue d'un petit raidillon, on atteint un grand cairn. A partir d'ici, la pente est plus douce. On est sur un sentier qui remonte cette épaule à la végétation rase mêlée de cailloux. La vue s'ouvre à 180 degrés avec de grands dénivelés de part et d'autre de notre crête arrondie. On se croirait en montagne alors qu'on est à 800 m d'altitude ! On est ici à des années lumières des cartes postales du département de l'Hérault avec ses plages bondées de touristes en été. Une autre facette de ce département que seuls les randonneurs ont la chance de connaitre !

Une douzaine de minutes et on atteint le sommet (2 h 20). Evidemment, vue sensationnelle à 360 degrés. Une fois qu'on en a bien profité, on poursuit sur la crête. Notre sentier conserve son tempérament montagne avec sa manière de suivre la crête en contournant les bastions rocheux un coup par le Nord un coup par le Sud. Puis on plonge dans les genêts en direction de l'étonnant portail de Roquandouire, filon de quartz mis à nu par l'érosion.

Franchir le portail afin de profiter des deux côtés de cette curiosité géologique. Le phénomène est néanmoins fréquent dans le secteur mais il est plus rare qu'un sentier passe en plein milieu !

Pour continuer la rando, il faut maintenant prendre un sentier à droite qui démarre avant le portail. Ce sentier n'est pas balisé (sauf pour les VTT). C'est véritablement une merveille de sentier en balcon, parfaitement horizontal, très bien revêtu, tracé dans les genêts et offrant des vues splendides sur la gauche, notamment en direction de l'énorme masse du Marcou, des falaises d'Orques et plus à gauche des monts de l'Espinouse. On voit aussi tout en bas et en tout petit le hameau d'Andabre.

Vingt cinq minutes de plaisir et le sentier commence à tourner à droite puis à descendre. Encore trois minutes et on rentre dans la châtaigneraie. Le sentier reste agréable mais c'en est terminé des points de vue. Cinq minutes et on débouche sur une piste qu'on prend à gauche (3 h 10).

Un quart d'heure de descente un peu fastidieuse sur cette piste et, à l'issue d'un gauche-droite, on remarque un sentier qui nous arrive de la gauche. On est désormais accompagné par un balisage PR+GR. Quatre minutes et on quitte la piste pour un sentier en biais à droite, toujours balisé PR et GR.

Attention, après une minute, à la fourche, ne pas prendre à gauche le GR mais prendre à droite avec le PR sauf que la balise jaune est presque invisible. Un peu plus loin, on se rend compte qu'on est quand même sur un GR, sans doute il y a-t-il une histoire de variante.

Le sentier sinue tranquillement sous les châtaigniers puis entame une descente. En bas, on traverse d'anciennes zones aménagées par l'homme mais aujourd'hui couvertes de chênes verts. On traverse ensuite une piste, on continue en face le long d'un chenil.

Le sentier descend dans un cadre agréable (petit ruisseau à gauche, cédraie à droite). En bas, on franchit un petit pont puis on s'engage sur une allée bétonnée le long de jardins. Plus loin, cette allée est tracée entre deux murs et curieusement cela ne manque pas de charme. Enfin le chemin s'élargit et on débouche sur les quais du Casselouvre. On va à gauche et on arrive immédiatement au parking (4 heures).