La Seranne : Le topo en détails

Présentation :

La Séranne est incontestablement un des plus beaux belvédères de la région.

Lors de cette randonnée, on profitera longuement des points de vue à 360 degrés en parcourant sur plusieurs kilomètres la longue échine de cette montagne.

La montée et la descente s'effectueront agréablement mais sur des sentiers parfois un peu trop caillouteux !

Le retour par le fond de vallée ne sera pas trop désagréable, seuls les derniers 900 mètres par la route départementale seront vraiment pénibles.

Accés et parking :

RD1, atterissage des Prats, commune de St André de Buèges.

Cliquez ici pour vous rendre au point de départ de la rando :

Infos pratiques :

Eviter l'hiver, les lapiaz de la crête sommitale sont souvent verglacés, c'est parfois dangereux.

Eviter la période chaude, le circuit est très peu ombragé.

Avril est sans doute le mois idéal. Mars, septembre, octobre et novembre sont pas mal aussi.

Pas d'eau sur le parcours.

Ce topo a été mis à jour le : 06/03/2022

Le parcours :

Du parking, prendre la petite route départementale en direction de St Jean de Buèges. Faites bien attention à vous, pas beaucoup d'accotement. Peu de trafic sur cette route mais parfois les voitures roulent vite.

Après 300 mètres, quitter la route pour la routelette à droite direction Les Prats. Cinq petites minutes et on arrive au village. Rester sur la route principale qui sort immédiatement du hameau. On longe un mur avec des figuiers de barbarie sur la droite.

Une paire de minutes et la route tourne à gauche. Dans ce virage, on repère sur la droite un passage canadien (ancien sentier balisé). Franchir ce passage et s'engager sur une sente qui disparait un peu plus loin. C'est pas grave, continuer à longer la lisière d'un petit bois à main gauche jusqu'à rejoindre un autre passage canadien.

Le franchir également et continuer dans la même direction sur une sente. On se faufile avec elle entre les buis puis on longe un muret à main gauche. On arrive alors à une ancienne mini carrière et on rejoint ici un chemin plus large. On l'emprunte, on coupe un autre chemin puis notre chemin tourne à gauche et à cet endroit, on repère un ancien poteau de randonnée. Ici, on quitte notre chemin pour un sentier sur la droite. Dix minutes depuis qu'on a quitté la route.

Vous avez maintenant le choix entre deux options. Ceux qui ont un GPS ou qui n'ont pas peur de chercher prendront dès que possible la piste qui est parallèle au sentier. La marche y est beaucoup plus confortable que sur le sentier mais il faudra quitter la piste vers la droite après environ 350 mètres mais sans point de repère, uniquement à l'aide de la trace GPS ou alors en cherchant un peu.

Deuxième option pour ceux qui veulent être certains de ne pas se tromper, vous continuez sur le sentier mais il est caillouteux et surtout souvent extrêmement embroussaillé, ce qui le rend pénible à marcher.

Dans les deux cas, on arrive à un autre poteau de rando abandonné qui sert de point de repère imparable au départ d'un bon sentier. On s'engage sur ce bon sentier. On remarque désormais la présence d'un vieux balisage jaune. On est sur le chemin de la Coupette qu'on ne va plus quitter jusqu'au col.

Le sentier sinue, franchit quelques marches rocheuses puis un sentier nous rejoint de la droite. Notre sentier devient alors plus tranquille, effectue deux lacets en sous bois et on entame alors une partie pénible car le sentier se met à monter droit dans la pente. La première partie n'est pas trop désagréable, le revêtement en petits cailloux passe bien. Mais plus haut, on se retrouve dans du gros éboulis et c'est assez pénible.

Une dizaine de minutes pour cette portion et le chemin se calme progressivement, il entame alors une traversée ascendante très jolie car offrant de belles vues sur la gauche.

Finalement, après une petite heure de montée, on arrive sur une zone plus horizontale, on est désormais dans les buis. On dépasse un nouveau poteau ex balisage, puis on laisse une zone dégagée sur la droite. Encore une paire de minutes dans les buis et on atteint un carrefour avec un menhir immanquable (1 h 35).

Prendre ici un sentier à droite. On reprend alors un parcours en légère montée, cette fois sur un terrain très différent. Le sentier se faufile dans les chênes caducs, le revêtement est désormais fait de terre, de racines et de pierres.

Une demi-heure dans cette ambiance agréable avec de temps à autre quelques vues sur la droite, côté Sud, et on rejoint vraiment la crête. Ici, ignorer un sentier peu visible qui descend à gauche vers les Euzes. On découvre alors les vues vers le côté Nord, gorges de la Vis et causses. Désormais, on ne va plus quitter cette crête plus ou moins large. Rapidement, le sentier laisse place à un parcours dans les lapiaz, assez facile à suivre. Il suffit de repérer les traces d'usure de pas et les balises jaune (ne pas suivre les balises bleues des postes de chasse).

Les vues sont magnifiques des deux côtés (Pic St Loup et jusqu'à la mer côté Sud, gorges de la Vis, causses et jusqu'à l'Aigoual de l'autre), le parcours est même parfois ludique avec des franchissements où il faut mettre les mains et une paire de passages aériens mais sans danger (éviter toutefois les mois d'hiver lorsque les lapiaz sont verglacés !).

Une dernière montée nous mène au décollage parapente Sud, on débouche alors à l'extrémité d'une piste (2 h 35).

On profite une dernière fois du point de vue puis on poursuit sur la piste qui descend. A noter qu'on peut éviter la portion de piste qui va suivre en empruntant le sentier qui continue sur la crête et dont le départ se situe à l'aplomb de la manche à air. Sentier difficile à suivre, broussailleux, qui monte et qui descend, et qui n'apporte pas grand chose car il passe à proximité des innombrables antennes qui jonchent la crête sommitale.

Cinq petites minutes de piste et on atteint un carrefour. Décollage parapente Sud-est sur la droite. A cette fourche, prendre la branche de gauche qui monte. Encore cinq petites minutes de montée et la piste fait une épingle à gauche. La quitter ici pour un chemin à droite qui se dirige vers un pylône et vingt mètres après prendre à droite un chemin herbeux en descente.

Après une paire de minutes, le chemin se transforme en agréable sentier dans l'herbe. Plus loin, le sentier pénètre dans les buis et les chênes mais reste agréable et bien tracé, quoique un peu caillouteux. Puis, à la sortie d'une buxeraie très dense, on retrouve la crête et on bénéficie désormais de superbes vues vers l'Est, plateau du Thaurac, Cagnasses et plaine Gangeoise. A notre que sur cette portion il y a une bifurcation mais en fait les deux sentiers se rejoignent plus loin (l'officiel c'est celui de droite).

La descente se poursuit et finalement, on retombe sur la grande piste d'accès au sommet. L'emprunter vers la gauche, en descente. On va maintenant marcher 25 minutes environ sur cette piste pas belle du tout mais avec toujours de belles vues sur la droite, ce qui compense.

On atteint alors un important pylône télécoms sur la gauche (panneau La Signole) et juste en face de celui-ci, on s'engage sur un sentier qui descend sur la droite (3 h 40) en passant entre deux autres pylônes.

On suit désormais cet agréable sentier qui alterne sous bois et zones dégagées et après une petite demi-heure, on arrive à La Vierge, gigantesque statue légèrement à l'écart du sentier sur la gauche. Beau point de vue.

On reprend alors la descente. Tout de suite, il y a un carrefour, on prend à droite, le sentier est plus agréable que celui de gauche.

Une vingtaine de minutes de descente d'abord caillouteuse puis plus confortable, et on arrive à un immense parking. Deux minutes encore et on atteint Notre Dame du Suc (4 h 30). Aller jusqu'à l'église, qu'on peut visiter si c'est ouvert. Juste avant l'église, prendre un passage en descente sur la droite qui se poursuit par des escaliers. En bas de la première série d'escaliers, on peut aller faire un tour dans le jardin sur la gauche.

Puis on reprend les escaliers, en bas de ceux-ci on tourne à droite et on débouche sur la route. On la prend à droite sur dix mètres puis on prend un chemin à gauche en descente.

Un quart d'heure de descente et on rejoint donc une route qu'on prend à droite. Quatre minutes de route et on prend sur la gauche une piste.

Presque immédiatement on dépasse une décharge sauvage. Ensuite, la piste descend agréablement dans un vallon boisé de chênes caducs. On marche ainsi une vingtaine de minutes sur cette piste et on débouche sur une route qu'on prend à gauche. Trois minutes sur cette route et on rejoint la route départementale qu'on prend à droite. Il reste 900 mètres à faire sur cette départementale avec peu d'accotement et en faisant bien attention à la circulation, on rentre ainsi au parking (5 h 30).

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