Les ravins de Gornies : Le topo en détails

Présentation :

Gorniès et ses hameaux satellites L'Escoutet ou Beauquinies, sont situés dans un cadre pittoresque, au bord de la Vis et entourés de reliefs assez imposants, la Séranne d'un côté, le Pic d'Anjeau de l'autre. Ces deux montagnes sont elles mêmes entaillées de prfonds ravins.

Lors de ce circuit, vous pourrez découvrir et parcourir quelques uns de ces ravins, situés côté Pic d'Anjeau, sur la rive gauche de la Vis. Parcourus de nombreux sentiers, ils sont pourtant particulièrement sauvages. Souvent, lorsqu'on s'y promène, on ne rencontre personne sauf des chasseurs en saison.

Une rando particulièrement originale, vraiment en dehors des sentiers battus et qui ravira les amateurs de coins sauvages.

Accés et parking :

Gornies. Dans le village, prendre direction Beauquinies. Traverser les maisons et faire ensuite 200 mètres puis stationner sur un très agréable parking sur la droite.

Cliquez ici pour vous rendre au point de départ de la rando :

Infos pratiques :

Malgré sa situation à l'extrémité de la zone Garrigues et en bordure des causses, on peut parcourir cette rando tout l'hiver, à condition de choisir une belle journée.

En effet, l'exposition globale est plutôt Sud et d'ailleurs la végétation est de type sempervirente, essentiellement chênes verts, buis et cades.

Toutefois, je vous recommanderai plus particulièrement novembre et décembre lorsque les zones de chênes caducs portent encore quelques couleurs automnales. Egalement fin avril et début mai ou le vert des prés et des arbres de fond de vallée amènent une touche de gaieté.

Eviter par contre l'été trop chaud.

Pas d'eau sur le parcours.

Une sérieuse difficulté d'orientation avant et après Caucanas. Trace GPS conseillée.

Ce topo a été mis à jour le : 08/05/2021

Le parcours :

Du parking, redescendre la route sur quelques dizaines de mètres et repérer à droite un sentier qui démarre entre deux murs de soutènement. Panneaux, prendre la direction Rogues, Montdardier, Roc du Fou.

Ce sentier rectiligne s'élève plutôt à découvert en offrant de jolies vues sur Gornies. Puis il s'incurve à gauche et pénètre dans une zone de chênes verts aux sous bois de buis. On découvre alors à travers les branches des arbres les maisons de Beauquinies puis on domine une cascade spectaculaire .... lorsqu'il y a de l'eau.

Une minute après ce passage, à une fourche, prendre la branche de gauche qui monte. A droite, ça descend pour traverser la rivière 50 mètres plus loin. On peut aller jeter un oeil.

Notre sentier s'élève alors en lacets puis rejoint une route. La traverser et continuer sur le sentier en face. On continue à s'élever dans une forêt peu dense puis on sort dans la garrigue. Après cinq minutes, sur la droite, on repère un promontoire rocheux, joli belvédère. Après avoir admiré la vue, tourner le dos au promontoire et s'engager sur un petit sentier qui en une minute rejoint une piste qu'on pren dà gauche.

Se laisser tranquillement descendre sur cette piste pendant un peu plus de cinq minutes en profitant de sympathiques vues sur la gauche. Lorsque la piste fait un grand virage à gauche, la quitter pour un large chemin herbeux sur la droite.

Après une minute sur ce chemin, il se transforme en agréable sentier. On évolue alors sur une sorte de vire herbeuse avec des superbes vues sur la vallée de la Vis jusqu'au Claux vers le Sud et jusqu'à presque Soutayrol vers l'Est.

Plus loin, la végétation se fait plus dense et après une petite vingtaine de minutes, on rejoint une piste qu'on prend à gauche.

Marcher 200 mètres sur la piste puis, à la sortie d'un virage à droite, la quitter pour un large sentier bien visible en biais à gauche (1 heure).

Notre sentier s'élève en larges virages et après une dizaine de minutes, rejoint une piste qu'on prend à gauche en montée. Trois minutes sur cette piste et elle se transforme en large chemin (d'ici, possibilité d'effectuer un aller-retour à la Caverne du Maure.

Après une bonne dizaine de minutes, on pénètre dans une zone où se situent quelques chênes caducs. Le sentier bifurque brutalement à droite et se met à monter pour atteindre une sorte de col herbeux où se situe une souille à sanglier.

On est sur l'Echine d'Ane, nom de lieu bien connu de certains randonneurs locaux qui réalisent dans ce coin un circuit toutefois très différent de celui que je vous propose.

A la souille, il faut prendre le sentier de gauche dont on devine le balisage derrière la souille. Ne pas continuer tout droit sur l'ancien parcours de ce topo car plus loin ça devient impraticable. Sur ce sentier à ne pas prendre, vous trouverez une croix jaune après une cinquantaine de mètres.

Quant à nous, on est donc désormais sur un balisage jaune dont on ne sait pas d'où il sort. L'explication c'est qu'on vient de quitter le département de l'Hérault pour celui du Gard. Les gardois ont balisé ce sentier mais arrivés à la limite de leur secteur ils se sont arrêtés là et le département de l'Hérault n'a pas pris la suite ...

Notre sentier balisé jaune se met à monter, on laisse une bergerie en ruine à notre droite et après une petite dizaine de minutes, la pente diminue, on entame une traversée ascendante. Encore quatre minutes et on arrive sur le plateau. Vastes espaces inhabités et désertiques.

En suivant toujours le balisage jaune, on marche cinq minutes sur ce sentier très peu fréquenté qui se transforme ensuite en chemin herbeux. Un quart d'heure et à hauteur d'un poteau indicateur, on quitte notre chemin pour un sentier à gauche, toujours balisé en jaune.

Trois minutes et notre sentier traverse un pré. C'est ici que la difficulté d'orientation se présente. On quitte le sentier et on s'engage dans le pré sur la droite. On marche au mieux dans l'herbe, encadré par deux haies d'arbres. Puis le pré s'élargit.

On reste au milieu du pré, on vise un bosquet d'arbres, on le contourne par la gauche et on est alors en plein dans l'axe de l'éolienne qu'on rejoint, toujours dans les prés, en trois minutes (2 h 10).

Une fois au pied de l'éolienne, on croise une espèce de sentier très peu fréquenté. A gauche il se dirige vers les maisons abandonnées de Caucanas, on prend à droite. On passe entre le hauban de l'éolienne et la lavogne puis on longe un pré clôturé à main gauche.

Cinquante mètres après la clôture, et alors que vous avez en contrehaut à gauche les maisons de Caucanas, on trouve à droite une zone herbeuse dégagée. En cherchant bien, on trouve sur une pierre une balise point bleu. C'est le départ d'une sente.

Descendez dans la zone herbeuse en suivant cette sente plus ou moins marquée. Si vous avez une vue perçante, vous repérerez d'autres balises points bleus. Au bout d'une centaine de mètres, après avoir passé quelques arbres, la sente s'incurve à gauche pour entamer une traversée fortement descendante.

Vous êtes maintenant sur le bon chemin, il n'y a plus de raison de se tromper et les points bleus ponctuellement présents contribuent à vous rassurer.

Néanmoins, le sentier reste assez difficile car il descend fortement et est très raviné et caillouteux. Plus bas, il prend une direction Sud-est puis Sud-ouest. On trouve toujours de temps à autre quelques points bleus.

Cela fait facilement 40 minutes qu'on a quitté Caucanas et on progresse maintenant sur une nouvelle vire qui devait elle aussi être il y a bien longtemps un emplacement cultivé. Très joli passage.

On poursuit presque horizontalement sur ce joli tracé offrant de belles vues dégagées. Sur notre gauche, le ravin du ruisseau de Gassons et d'autres ravins du versant Sud du Pic d'Anjeau. C'est vraiment très sauvage. Pas de pistes, pas de routes, pas de maisons, uniquement des arbres et des rochers.

Finalement, après une petite demi-heure de traversée dans ce versant, et tandis que sur notre gauche on domine Gornies et ses hameaux, on atteint un long mur à pierres sèches. Le franchir puis prendre à gauche afin de le longer. Vingt mètres et on atteint une ruine (3 h 30). Face à la ruine, on tourne à gauche et on s'engage dans une descente entre deux murs rocheux du plus bel effet.

Une fois le passage rocheux franchi, à la bifurcation, prendre à droite. On continue ensuite à descendre dans une belle ambiance dolomitique mais sur un sentier vraiment très caillouteux. Néanmoins, la descente est courte et après une dernière portion très dégradée, on atteint les premières maisons de Beauquiniès.

Prendre à gauche l'escalier qui descend. En bas, prendre la route à droite. A la fourche, prendre la route de gauche en descente. Après une bonne centaine de mètres, on retrouve la cascade vue au début du parcours, mais cette fois c'est le bas qu'on découvre.

Il ne reste plus qu'à marcher sur la route jusqu'au parking (4 heures).

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