Le Montahut et les Bourdils depuis Mauroul : Le topo en détails

Présentation :

Voilà un circuit que j'apprécie énormément et auquel j'aurai volontiers attribué quatre coeurs si les sentiers n'étaient pas si difficiles à suivre et à marcher sur une partie du parcours.

En effet, cette rando est vraiment typée montagne. On démarre d'un petit (et mignon) village niché dans un creux de vallée, on évolue uniquement sur des sentiers sans croiser une seule route ou une seule habitation (sauf le refuge des Bourdils), le début et la fin se déroulent à proximité de fougueux torrents avec des cascades (printemps, fin d'automne) et la partie médiane en altitude offre des panoramas somptueux avec en supplément de beaux sentiers dans une ambiance rocheuse.

Beaucoup de plaisir donc mais réservé à des randonneurs en bonne condition physique et équipé d'un GPS ou sachant bien lire une carte et bien lire le terrain.

Accés et parking :

Mauroul, parking visiteurs.

Cliquez ici pour vous rendre au point de départ de la rando :

Infos pratiques :

On peut parcourir ce circuit de mai à novembre, y compris en juillet et aout à condition de partir tôt car l'expo est plutôt Ouest et le circuit est très ombragé.

Toutefois, idéalement, il vaut mieux y aller au printemps avec des fleurs et de l'eau dans les torrents (mai juin) ou à l'automne avec de superbes couleurs (octobre novembre).

Eau aux Bourdils quand le refuge est ouvert (aléatoire).

Ce topo a été mis à jour le : 18/05/2025

Le parcours :
Lorsque vous aurez parcouru le circuit, n'oubliez pas de déposer un commentaire, cela sera utile pour les randonneurs qui passeront après vous. Merci.

Repérer la table de picnic au bout du parking et prendre à sa droite un chemin bétonné en descente. On remarque un discret balisage bleu. Le chemin devient ensuite un sentier puis on descend par des escaliers et on arrive au bord du torrent. Avant d'aller à gauche, on fait quelques mètres à droite pour aller voir une cascade.

On va donc à gauche et on arrive à un poteau de rando qui s'appelle Confluence du Mauroul. On fait d'abord 200 mètres en aller-retour vers la gauche pour aller voir une source ferrugineuse mais surtout pour longer le torrent sur des caillebotis dans une ambiance quasi tropicale.

Revenu au poteau, on prend cette fois la direction Circuit des Cascades de Mauroul avec un balisage bleu.

Le sentier remonte en longeant plus ou moins le torrent, c'est très joli. Puis, en haut d'un petit raidillon, vous allez forcément rater le sentier qui part à droite. Pas d'inquiétude, une fois arrivé à une passerelle jaune délavé, vous faites demi-tour. Dans l'autre sens, on découvre une bifurcation pas très évidente, on est arrivé de la droite et on va à gauche sur un petit sentier horizontal.

On va maintenant évoluer sur ce sentier non balisé et non indiqué sur les cartes IGN. Il est peu utilisé et la végétation est parfois envahissante mais il est imperdable. Au début on est un peu dérangé par la présence d'une ligne haute tension mais elle disparait rapidement et on profite de belles vues vers la droite sur la vallée.

Après un peu plus de 20 minutes, il y a une petite difficulté d'orientation. On est dans une cèdraie chênaie et il faut repérer une petite bifurcation avec un cairn et prendre la sente de gauche en montée, celle de droite se perdant dans les branchages un peu plus loin. La sente monte un peu puis redescend et rejoint rapidement une clôture qu'on longe ensuite pendant cinq minutes.

A l'extrémité de la clôture, on traverse un torrent, on reprend un sentier dans les châtaigniers qui longe un barbelé et en une minute on rejoint un grand chemin qu'on prend en épingle à gauche.

Cinq bonnes minutes de montée et au moment ou le chemin commence à redescendre, on prend en épingle à droite un sentier qui monte (cairn). Le début du sentier est peu évident mais très vite il devient bien marqué.

On entame une longue montée d'abord dans les chênes caducs mâtinés de châtaigniers et avec des houx-bois. Ensuite on change de versant, la végétation devient plus claire et on devine le paysage au loin. Plus on monte et plus les vues sont belles mais le sentier est alors parfois très dégradé. Finalement, après 45 minutes de montée, on arrive au col du Griffoulas.

1 heure 45. Col du Griffoulas.

Belles vues côté Ouest et côté Est. On traverse un mur à pierres sèches puis on le longe en le conservant à main gauche, on repère une balise point bleu sur un rocher, on emprunte ici une petite sente et vingt mètres plus loin on tombe sur un sentier plus net qu'on prend à droite. Dix mètres et on croise un autre sentier qu'on prend à gauche.

Il devient rapidement bien marqué et se met à descendre. Malheureusement, rapidement il se perd et on doit naviguer au mieux en traversée descendante pour le récupérer un peu plus loin à l'entrée de la forêt. Ensuite, il est de nouveau bien marqué.

On descend dans les châtaigniers, on dépasse une ruine, on traverse un torrent, on reprend le sentier avec un peu de chance, on dépasse une autre ruine, on est maintenant dans les chênes verts. Le sentier est parfois interrompu, il faut deviner le passage, il y a quelques arbres morts au milieu.

Finalement, après avoir traversé un nouveau torrent et être remonté un peu, on débouche sur un sentier plus large. On le prend à gauche en montée, c'en est fini des sentiers difficiles à marcher et à suivre.

On évolue maintenant sur ce bon sentier qui s'élève régulièrement en forêt de chênes et de châtaigniers. Une quarantaine de minutes et on sort de la forêt.

On se croirait alors en montagne. Le sentier en balcon longe des falaises sur la droite, offre des vues plongeantes sur la vallée 600 mètres plus bas puis se met à monter en lacets dans l'herbe avec de chaque côté deux imposants bastions rocheux. Finalement, on débouche au col d'Ourliades. Une pause s'impose pour profiter du paysage.

3 heures. Col d'Ourliades.

On repart en tournant le dos au paysage pour un sentier horizontal puis en forte montée et parès sept ou huit minutes on débouche sur un autre sentier balisé GR et PR et on le prend à droite. On entame alors le tour du Montahut, c'est le même qu'on trouve sur la rando qui porte ce nom, mais en sens inverse.

Ce sentier en balcon 800 mètres au dessus de la vallée du Jaur est tout simplement exceptionnel. Le plaisir dure un bon quart d'heure et à l'issue d'une descente dans les genêts on débouche sur un chemin qu'on prend à gauche en montée, abandonnant les balisages PR et GR.

Cinq minutes de montée, d'abord un peu raide puis plus douce sous les hêtres et on arrive à un carrefour où on retrouve les PR et GR qu'on prend cette fois-ci à droite. Encore un peu plus de cinq minutes de montée sur un mauvais chemin mais avec de belles vues sur la gauche et on débouche à un col herbeux avec une citerne.

Ici, ne pas prendre la piste en direction de la citerne mais prendre à gauche un petit sentier balisé PR et GR mais peu visible. Sept ou huit minutes plutôt en descente puis le sentier se met à monter en biais à droite. Un peu plus de cinq minutes sur un bon sentier et on arrive au point culminant de la rando. On est maintenant sur le plateau de l'Espinouse. Joli promontoire rocheux sur la gauche.

On poursuit sur le PR et le GR, on est maintenant sur une piste. Quelques vues sur la gauche puis la piste tourne à droite et pénètre dans la hêtraie. C'est assez zen et reposant. Une douzaine de minutes et on arrive au panneau Les Bourdils. Prendre à gauche en direction du refuge. Quand il est gardé, il y a de l'eau. Sinon, hors gardiennage, une partie est ouverte avec une table et deux lits.

4 heures. Les Bourdils.

Après être allé voir le refuge, on lui tourne le dos (on ne continue surtout pas sur le GR) et alors qu'on est arrivé par le chemin du haut, on prend le chemin du bas, large chemin herbeux qui se met à descendre. Il fait deux épingles puis pénètre en sous bois et se rétrécit.

On franchit un torrent puis on entame la descente dans la hêtraie (points bleus). Il est dommage que le sentier soit en assez mauvais état car la descente est vraiment très belle, on domine constamment le torrent sur notre gauche et la hêtraie est superbe, notamment en automne avec des couleurs tardives grâce à sa bonne exposition.

Compter 50 minutes de descente et on débouche sur une piste qu'on prend à droite. On dépasse un fourgon anglais dont l'état de délabrement avancé laisse à penser qu'il ne reverra jamais sa terre natale. Marcher ensuite trois ou quatre minutes et repérer un gros cairn, c'est le départ de la suite du sentier en descente à gauche.

Cette deuxième partie de descente est toute aussi agréable, cette fois dans les châtaigniers et toujours au dessus du torrent, et le sentier est en bien meilleur état. Un petit quart d'heure et on arrive au village de Mauroul.

On débouche sur le goudron, on prend à gauche et le chemin direct c'est d'aller toujours tout droit en jetant un œil à l'église sur la droite. Mais vous pouvez flâner à votre guise dans ce joli hameau bien restauré.

En sortie de village, on arrive au parking des habitants et en une minute de route on rejoint le parking des randonneurs.

5 heures 20. Arrivée.

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Avertissement : Les topos présentés sur ce site n'ont pas un caractère contractuel. Par ailleurs, les utilisateurs doivent disposer des compétences nécessaires pour savoir les lire, les comprendre et les interpréter correctement sur le terrain. Ils doivent également avoir en leur possession la ou les cartes IGN nécessaires (sur papier ou sur GPS y compris hors connexion réseau) et disposer des capacités physiques et techniques indispensables pour pratiquer l'activité concernée.

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