Le Montahut : Le topo en détails

Présentation :

Points forts de cette randonnée :

Le parcours en balcon autour du sommet du Montahut, un must dans le secteur.

Le passage à la petite chapelle St Martin du Froid depuis laquelle la vue est somptueuse. Et toute la descente qui suit avec en permanence en ligne de mire le monumental massif du Caroux et les Gorges d'Héric.

Points faibles :

L'accès par une toute petite route, étroite et pentue. Le parking de Bardou avec très peu de places de stationnement (prohibé pour les groupes).

La très longue et monotone traversée du plateau.

Accés et parking :

Bardou.

Le grand parking est réservé aux habitants. Il n'y a que 4 places maximum pour les visiteurs. Quelques places également au bord de la route un peu en amont.

Cliquez ici pour vous rendre au point de départ de la rando :

Infos pratiques :

Période recommandée : mai juin pour les genêts en fleurs et la forêt vert tendre.

Septembre pour la bruyère en fleurs qui couvre les pentes d'une belle couleur mauve.

Eau indiquée non potable aux Bourdils …

Ce topo a été mis à jour le : 03/07/2022

Le parcours :

Pénétrer sur le parking "privé" du hameau de Bardou et juste après la barrière, prendre à gauche en descente un sentier balisé GR. Tout de suite, faire épingle gauche, toujours avec le GR. On va commencer la rando par une descente d'un peu plus de 100 m de dénivelée. Suivre donc le GR, souvent caladé, dans cette belle châtaigneraie. Très agréable.

Après un gros quart d'heure, on arrive à un carrefour. Prendre à droite en descente un large chemin. Rapidement, celui-ci se stabilise et longe l'ancien lac de l'Airette. Si on ne sait pas que c'était un lac, cela passe inaperçu. Pour ceux qui ont connu le lac, évidemment, il y a un peu de nostalgie.

Puis on traverse sur un passage bétonné le ruisseau qui alimentait autrefois la retenue d'eau. Juste après ce passage, je vous recommande (conseil fourni dans son commentaire par Laurent, un internaute) de prendre le sentier de droite qui longe le ruisseau et en une minute de vous rendre à la cascade du Grand Rec. Très joli.

De retour au carrefour, on prend complètement à droite en forte montée une trace qui ne ressemble pas à grand chose mais qui est bien balisée GR. Après ce raidillon, le chemin s'élève progressivement pendant un quart d'heure dans les châtaigniers puis atteint un petit col avec une maison isolée (et sa piscine).

Poursuivre sur le GR. On est maintenant dans les chênes verts et le sentier ressemble de moins en moins à un sentier. Il se faufile tant bien que mal dans la végétation et les pierres. On est, comme dans le Caroux, dans le monde du caillou. De plus, il faut faire attention de ne pas perdre la trace et constamment lever la tête pour chercher la balise suivante.

Finalement, on sort de la forêt et on découvre le paysage (pour l'instant, on était tout le temps en forêt). Le sentier devient meilleur et on atteint un premier col, on continue direction Chavardes, Bourdils. Sept ou huit minutes et on atteint le col de Landres (1 h 15). On jette un dernier coup d'oeil en direction du Caroux et on s'enquille dans le vallon de Chavardès, joliment boisé. On retrouve ainsi progressivement le couvert forestier, on dépasse les ruines de Chavardès puis on franchit plusieurs ruisseaux.

On a dépassé le col des Landres depuis une vingtaine de minutes et on traverse le ruisseau de Chavardes. Juste après, on franchit un passage rocheux en traversée puis le sentier se met à monter pleine pente sur la droite. C'est assez particulier car on remonte une arête rocheuse peu inclinée. Ici aussi, il faut bien suivre le balisage GR car on n'est donc pas sur un sentier.

Après ce court passage sportif, on dépasse une nouvelle ruine puis le sentier reprend une ascension progressive avec bientôt de nouvelles vues vers le bas du vallon. Agréable. On arrive alors au col de Peyre Azent (2 heures), vaste étendue herbeuse. Belle vue vers le Sud.

Une courte descente nous permet de rejoindre un tracé plus large. Le prendre à droite. Au début, on s'élève sous les épicéas puis on sort à découvert dans les genêts. Ici, le chemin est très mauvais et très pentu, c'est assez désagréable. Heureusement, cela dure moins de cinq minutes et on tourne à gauche sur un sentier en suivant le balisage GR. Attention à ne pas rater ce sentier, ca serait dommage de faire du rab sur cet affreux chemin !

Après toute cette montée souvent sportive et parfois pénible, c'est maintenant l'heure de la récompense. On est sur un sentier depuis lequel les vues deviennent de plus en plus magnifiques. Le sentier fait deux virages puis tourne dans le versant Sud et on arrive à un des deux points forts de la randonnée. Dans une pente progressive couverte de bruyère, le sentier horizontal contourne le sommet du Montahut en offrant vers la gauche des vues exceptionnelles avec au premier plan des aiguilles rocheuses de sommets annexes et notamment le Roc d'Ourliades. Un grand moment avec une impression d'espace exceptionnelle. Prenez votre temps pour profiter.

Après avoir tourné dans le versant Ouest, le sentier retrouve le couvert forestier. A une première fourche, on prend à droite en légère montée puis on atteint un carrefour avec de l'herbe à sieste (2 h 30).

Ici, on prend un large chemin à gauche. Point de vue tout de suite à gauche en montant sur un rocher. Notre chemin effectue une petite montée pas très sympathique. Cinq minutes et en haut, prendre à gauche un sentier balisé GR. Attention à ne pas le rater.

Ce sentier s'élargit, devient un large chemin et descend un peu. Puis il faut le quitter pour un sentier en biais à droite et en montée. Ici, il faut être attentif pour ne pas le rater, malgré le balisage. Si vous continuez trop loin sur le chemin, vous verrez qu'il devient quasiment impraticable, c'est qu'il est alors temps de faire demi-tour.

Notre sentier effectue une traversée ascendante sous les hêtres, fait deux lacets puis débouche sur un grand chemin. Il va falloir prendre ce chemin à droite mais on va d'abord faire un aller-retour de quelques dizaines de mètres à un superbe point de vue sur la gauche.

Au point de vue, demi-tour, on retourne au carrefour, on prend à gauche. On est toujours sur le GR. On évolue désormais dans une belle hêtraie. Un quart d'heure et on atteint une fourche juste avant la Maison Forestière des Bourdils (3 h 05). Panneaux. On prend à droite avec le GRP.

On peut toutefois aller jeter un oeil à la maison forestière qui sert désormais de refuge gardé (sur réservation). Il y a de l'eau à l'extérieur mais elle est indiquée non potable.

Après avoir pris la direction St martin du Froid, on marche à peine cinq minutes en montée et on atteint un grand carrefour multipistes. On continue en face avec le GRP, sur une large piste carrossable. C'est ici que commence la longue portion monotone de piste forestière.

Tout au long de ce parcours, on restera avec notre balisage GRP. Au premier grand carrefour (un gros quart d'heure de marche), appelé rond point du club cévenol (mais ce n'est pas un rond point), on prend à droite. Ensuite on marche encore une petite vingtaine de minutes sur cette piste bien arborée et pas vilaine jusqu'à un carrefour où on tourne franchement à droite avec le balisage GRP.

C'est à partir de là que les choses se détériorent. Désormais la piste est plutôt moche et on traverse d'abord des plantations de conifères puis des coupes de bois. Sur la fin, après un dernier carrefour, la piste devient carrément défoncée et se met à monter. Ici, on est à la limite de l'élimination ! Mais on résiste en sachant qu'on approche du deuxième point fort du circuit.

Une grosse demi-heure d'ennui et on atteint un panneau indiquant Domaine de la Peyroutarié. Ici deux sentiers démarrent sur la droite, prendre le plus à droite, direction St Martin du Froid. Une minute en sous bois et on sort brutalement dans une zone dégagée avec la petite chapelle St Martin du Froid à notre gauche et une superbe et immense vue en face de nous. Une pause s'impose (4 h 20).

On va maintenant découvrir la deuxième récompense de la journée. Tourner le dos à la chapelle, prendre une sente qui descend vers le sud. C'est déjà pas mal, cette sente qui descend avec une vue à 180 degrés vers le lointain. Puis on arrive à un promontoire rocheux. Tourner à gauche et emprunter une sente peu visible, surtout au début, qui effectue une traversée horizontale.

Alors on découvre la vue vers les gorges d'Heric et le Caroux, l'ambiance est ici exceptionnelle. On a l'impression d'être en montagne, on n'est pourtant qu'à 1000 mètres d'altitude et à quelques kilomètres de la mer, qu'on voit d'ailleurs au loin.

Le sentier effectue une traversée dans la bruyère puis rejoint un sentier plus large qu'on prend à droite. Le début de la descente est magnifique, le sentier parfaitement caladé fait de grands virages dans la bruyère et les fougères, offrant des vues sensationnelles. Une quarantaine de minutes depuis la chapelle et les premiers châtaigniers apparaissent, le sentier reste agréable. Puis on pénètre dans les chênes verts, c'est le signe qu'on approche de l'arrivée. On atteint le col de Bardou. Carrefour avec des panneaux.

De nouveau sur recommandation de Laurent, prendre à gauche un sentier horizontal et non balisé et faire un aller-retour au point de vue de Bau Filliti. Trois minutes et on découvre un rocher en haut duquel se trouve une balustrade, ce qui indique que le point de vue se trouve là. Grimper sur le rocher et rejoindre le point de vue. Intéressant car on peut ici admirer la totalité de l'enfilade des gorges d'Heric.

Demi-tour, retour au carrefour. Au premier panneau, aller tout droit Bardou par GR7. Une vingtaine de mètres plus loin, à une fourche sans panneau, aller en biais à droite en suivant le balisage GR.

Moins de dix minutes de descente et on arrive au village de Bardou. Ne pas aller à droite vers le village mais prendre le chemin à gauche et rejoindre le parking (5 h 40).

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