Le Marcou : Le topo en détails

Le parcours :

Du parking, poursuivre sur la piste en surplombant la pisciculture, puis la rivière. Remonter ce vallon très encaissé, dominé par les belles falaises des Rocs d'Orque. Franchir un pont pour passer rive gauche. Après le pont, prendre la piste de gauche. On remonte encore un moment le long de la rivière, puis la piste se termine, et un sentier lui fait suite.

Il traverse à gué un ruisseau et juste après, à la bifurcation, il faut laisser à gauche une sente horizontale qui rejoint le torrent et prendre le sentier de droite qui s'élève dans la forêt.

Le sentier, tracé dans une végétation majoritairement méditerranéenne, est raide et rocheux. L'ambiance est sauvage et on monte ainsi jusqu'aux ruines d'Orquette. En allant quelques dizaines de mètres à gauche, on accède à un promontoire rocheux permettant de visualiser l'ensemble du vallon, ainsi que les falaises.

De retour aux ruines, on poursuit quelques dizaines de mètres sur l'épaule, vers le Nord, sur une trace montante cairnée au milieu de zones rocheuses, en laissant partir à droite une sente horizontale. Puis on trouve le départ d'un bon sentier, très net, qui part sur la gauche, dans le versant Sud-ouest, en s'enfonçant dans les chênes verts.

On réalise alors une traversée dans une forêt méditerranéenne variée, avec la profonde vallée sur la gauche et les falaises sur la droite. Le passage des deux ravins est particulièrement joli avec notamment une superbe cascade lors du franchissement du premier ravin.

Ensuite, la végétation change (chênes caducs et érables) puis on sort de la forêt. On atteint une nouvelle ruine, à l'angle des versants Est et Sud (1 h 15). A partir de là, les genêts prédominent dans cette face Sud à moitié rocheuse.

On se rapproche du cours d'eau, et la végétation devient hydrophile (frênes). Finalement, on atteint une maison qu'on longe par la droite. Juste après on profite d'un beau passage en balcon quelques mètres au dessus du torrent, puis on arrive à un carrefour. A gauche ça descend à la rivière (joli pont), tout droit on n'y va pas, on va à droite en montée.

Après quelques courtes montées et descentes, le sentier, bien tracé mais souvent envahi par la végétation, se met à monter franchement, voire parfois violemment. On gagne ainsi 200 mètres de dénivelée.

On rejoint finalement une trace beaucoup plus large qui vient de la gauche. Aller à droite. Ce beau tracé monte en lacets dans une forêt de hêtres aux sous-bois de buis et de noisetiers. En haut, on sort sur le plateau et le sentier devient brutalement horizontal. Il progresse alors sur un ancien chemin de débardage désormais envahi par les hautes herbes, ce qui peut poser problème. Ce chemin zigzague un peu mais on ne peut guère le perdre.

Cinq minutes et on rejoint une clôture qu'on franchit. On va maintenant suivre la clôture à main gauche. Après une cinquantaine de mètres, attention, la clôture tourne brutalement à gauche, il faut bien la suivre et ne pas suivre les traces d'animaux qui partent vers la droite. Puis il faut passer de l'autre côté de la clôture, on l'aura donc cette fois à main droite, et trouver ainsi le départ d'un chemin qui longe un champ à main droite et rejoint la piste d'accès à ce champ.

Marcher sur la piste jusqu'aux maisons (Le Fau). On rejoint la route d'accès à une ferme. Aller à gauche. Cinquante mètres après, on rejoint une autre route d'accès, aller en face. Un peu plus loin, on arrive à un carrefour, aller à gauche direction Albès (2 h 20).

On marche un long moment sur cette petite route déserte. Le contraste est saisissant entre le milieu d'où on vient (gorges, pentes raides, rochers, falaises, forêt exubérante, broussailles) et ce plateau paisible couvert de champs et de prairies et aux sommets arrondis tapissés de forêts bien ordonnées. Très vite, on aperçoit le versant Ouest du Marcou, qui d'ici, ressemble à un volcan .

On atteint Albès (3 heures). Dépasser le premier groupe de maisons, franchir un petit pont qui enjambe deux ruisselets et quitter de suite après la route pour pénétrer discrètement dans une prairie. Passer à gauche de la grange en bois, remonter cette prairie en longeant le ruisseau à main gauche. Au bout, il y a un sentier qui s'enfonce dans les arbres, toujours le long du ruisseau. Peu après, on remarque un abri en bois. Juste avant, à la bifurcation, aller à droite sur le sentier qui monte (petit panneau en forme de flèche). On s'élève en diagonale pour rejoindre une crête. On va maintenant suivre celle-ci.

On est d'abord sur une large épaule, puis on longe des hêtres, on suit ensuite une crête dénudée (attention à ne pas se laisser entrainer dans le versant Sud) puis il ne faut pas rater une sente en traversée et enfin on remonte jusqu'à un petit col. Sur toute cette partie, il n'y a pas de trace bien définie, il faut avoir l'habitude du hors sentier ou alors la trace GPS.

On est maintenant à l'entrée de la hêtraie. C'est la montée finale. Il faut rester dans la hêtraie, mais en gardant en vue la zone de genêts du versant Ouest et en ne se laissant donc pas trop entraîner dans le versant Nord. Il n'y a pas de sentier et ça monte raide. Mais les traces de chèvres permettent de s'élever sans problème dans cette forêt sans sous-bois. C'est quand même éprouvant physiquement.

En haut de la hêtraie, on sort dans la zone herbeuse du sommet, on aperçoit rapidement la Croix du Marcou et on l'atteint en quelques minutes (3 h 45). Belle vue à 360°, zone de picnic idéale (et méritée) s'il n'y a pas trop de vent.

Du sommet, se diriger vers le Sud en suivant un joli sentier balisé jaune et GRP. Une courte descente avec de superbes vues puis le sentier bifurque à gauche et se met à plonger violemment dans la pente. Passage pénible car le sentier est recouvert de pierres qui roulent sous les pieds.

On perd une cinquantaine de mètres de dénivelée puis ça se calme et la descente se poursuit, quand même pentue, mais dans une belle ambiance de falaises et de rochers qui font oublier le mauvais état du sentier.

On arrive alors à un carrefour avec le sentier qui vient du Marcounet. On suit toujours les balisages et on entame la deuxième partie de la descente qui va se dérouler en forêt.

Dans la première partie de la descente, la forêt est variée avec des vues vers la vallée tandis que la deuxième partie est plus raide dans une forêt typée méditerranéenne.

On finit par atteindre une piste, qu'on coupe. Quelques mètres plus bas, on retombe sur la piste, qu'on longe pendant quelques mètres, puis on bifurque à droite. Encore un petit bout et on retombe une troisième fois sur la piste.

Ce coup ci, on la prend à droite et on rejoint ainsi le village. Noter qu'on coupe le dernier virage de la piste par un raccourci herbeux.

Dans St Geniès de Varensal, on retrouve le panneau pisciculture. On tourne donc à droite et on remonte au parking (5 heures).