Présentation :
Le Ravin des Arcs est avec le Pic St Loup et St Guilhem l'endroit le plus connu de l'arrière pays montpelliérain.
Des topos à son sujet, il y en a des millions. Donc, aucun intérêt de vous proposer une énième version du circuit qui passe successivement par les deux rives du Lamalou en traversant ce dernier au passage, d'autant qu'il est infranchissable une partie de l'année.
Le circuit que je vous propose, en plus des gorges du Lamalou, vous emmènera au bord de l'Hérault, vous fera visiter une combe sauvage et découvrir une route sortie de nulle part.
Infos pratiques :
Concernant la période adéquate, procédons par élimination.
Eviter juillet aout, il fait bien trop chaud.
Eviter décembre janvier, lors des journées à soleil bas, ce dernier ne pénètre pas dans les gorges qui sont très encaissées.
Eviter mai juin, sinon vous allez finir la rando au bord de l'Hérault au milieu des baigneurs et des bronzeurs.
Eviter septembre, le Lamalou sera probablement à sec.
Reste octobre novembre, mais il faudra cohabiter avec les chasseurs.
Enfin février, mais surtout mars et encore plus avril sont les meilleurs mois. Avril : pas de chasseurs, pas encore de baigneurs, de l'eau dans le Lamalou et des feuilles aux arbres, c'est parfait !
ATTENTION, il y a deux clôtures à chevaux à franchir et un panneau Propriété Privée peu après la carrière. Si vous ne souhaitez pas passer outre, ne faites pas cette rando car il n'y a pas de solution de rechange pour éviter ce passage.
Pas d'eau sur le parcours.
Une partie du parcours est complexe en orientation. Trace GPS conseillée.
Baignade possible dans l'Hérault en fin de rando s'il fait chaud !
Ce topo a été mis à jour le : 22/11/2024Le parcours :
Lorsque vous aurez parcouru le circuit, n'oubliez pas de déposer un commentaire, cela sera utile pour les randonneurs qui passeront après vous. Merci.
Reprendre la route à l'envers. Noter la belle demeure de La Vernède qui a certainement eu un passé glorieux, profiter d'une belle vue sur l'Hérault sur la gauche puis marcher sur la route jusqu'au départ d'une piste dans un virage à gauche (900 mètres depuis le parking). Cette piste part sur la droite, elle est fermée par une barrière.
On remonte la belle et sauvage combe des Muriers dont on apprécie les rochers aux formes tourmentées sur la gauche. La piste se transforme rapidement en chemin. Alors qu'on a quitté la route depuis 20 minutes, la vallée s'élargit et notre chemin tourne franchement à gauche. Panneau 120 dans les arbres (poste de chasse).
On évolue désormais sur un sentier. Curieusement, on a l'impression qu'une tranchée a été effectuée à la pelle mécanique le long de ce sentier mais non, c'est le ravinement par l'eau qui a créé cette profonde rigole étonnamment régulière.
Après deux minutes, le sentier et la rigole se confondent mais à cet endroit, c'est moins raviné. Puis notre sentier quitte la rigole par la droite et là il faut faire bien attention. Marcher une vingtaine de mètres puis prendre complètement à gauche pour retraverser la rigole et s'engager sur un bon sentier qui se met à monter.
Désormais, le sentier est bien tracé et offre de jolies vues. Après quelques lacets, on débouche sur une route qu'on coupe pour continuer en face.
Le chemin devient plus ordinaire. Un peu moins de dix minutes et on retrouve à nouveau la route au niveau de l'entrée de la carrière.
1 heure 05. Carrière de la Cardonille.
Prendre la route à gauche et marcher 200 mètres sur le bas côté jusqu'à un dégagement sur la droite. Franchir un merlon puis viser au fond à gauche de ce dégagement une piste herbeuse qui démarre (en général clôtures à chevaux à franchir). Cette piste s'incurve à gauche et se met à monter légèrement.
Après cinquante mètres sur cette piste, fourche, on prend la branche de droite. A hauteur d'une nouvelle clôture à chevaux, dans un arbre, il y a un panneau Propriété Privée (décembe 2024). Si vous ne souhaitez pas passer outre, faites demi-tour et redescendez au parking car il n'y a pas de solution de rechange pour éviter ce passage. Il se peut aussi que le panneau n'y soit pas (mon passage en novembre 2024).
On continue, le chemin devient plus étroit et plus caillouteux. Deux ou trois minutes de montée et le chemin tourne à droite en continuant à monter. Ici, on l'abandonne pour un sentier à gauche horizontal (cairn).
On évolue maintenant sur ce mauvais sentier caillouteux et un peu broussailleux pendant un peu plus de dix minutes, avec heureusement quelques vues sur la gauche, puis on arrive à un carrefour en T.
Prendre à gauche en descente, on est sur un large chemin arboré. Plus loin, il descend franchement et après dix minutes on arrive avec plaisir en bas de la descente car ce chemin est vraiment très caillouteux. Ici, notre large chemin tourne à droite et se met à remonter.
Après trois minutes, on laisse sur la droite une citerne souple puis le chemin se met à redescendre. Ensuite on se retrouve sur une piste dont la zone de roulement est bétonnée. Cette piste descend fortement. Au loin, on aperçoit le Pic Saint Loup.
Lorsque la piste tourne à gauche, on continue tout droit et on rejoint en deux minutes une autre piste entièrement bétonnée celle là. La prendre à droite en descente en direction de la route départementale Montpellier-Ganges.
Juste avant d'arriver à la route, la piste bétonnée tourne à gauche, on l'abandonne ici pour un tracé sur la droite qui devient rapidement un sentier en sous bois.
1 heure 45. Route départementale Montpellier-Ganges.
Ce sentier est plutôt sympathique mais bruyant, car on longe la route départementale. Heureusement, on s'en éloigne progressivement. Après deux minutes, on arrive à une fourche, on prend à droite. Encore quatre minutes et on débouche sur une piste carrossable au niveau d'une petite lavogne.
Aller à droite, franchir une clôture à vaches. On remonte cette piste pendant un quart d'heure. On alterne bosquets de chênes et zones de végétation basse, résultat d'anciennes coupes de bois. En haut, il y a un carrefour avec 3 directions possibles, on prend le chemin le plus à gauche.
Trois ou quatre minutes et on arrive à un nouveau carrefour, cette fois avec un sentier beaucoup plus fréquenté. C'est le sentier d'accès principal au Ravin des Arcs. Sur la gauche, un poteau de rando nous indique qu'on est au Grand Bois de la Garde. On prend à droite.
Le sentier balisé en jaune se met à descendre tranquillement. Après cinq minutes, on note sur la gauche une grande zone de lapiaz depuis laquelle on bénéficie des premières vues sur les gorges. Puis la descente se poursuit mais beaucoup plus sévèrement. C'est parfois très pentu avec des passages rocheux, lesquels sont souvent patinés par le passage et sont donc glissants. Une petite dizaine de minutes et on arrive enfin en bas, au bord du Lamalou.
2 heures 40. Lamalou.
Pause obligatoire. En profiter pour découvrir le site en avançant sur les rochers vers la gauche et surtout vers la droite. Vers la gauche, on peut aller jusqu'au magnifique et spectaculaire Grand Arc mais c'est assez long et pas commode, notamment s'il y a de l'eau car il faut d'abord traverser (le pseudo sentier se situe sur l'autre rive).
On repart en empruntant le sentier (croix jaune sur un arbre) qui continue le long des gorges en rive droite du Lamalou. Ce sentier n'est pas facile à suivre, étroit, tortueux, parfois assez physique et en tout cas peu utilisé. A noter un balisage points orange un peu effacé mais bien utile.
Après un bon quart d'heure, coups d'yeux compris, notre sentier débouche au pied d'une imposante paroi rocheuse colorée de toute beauté. On longe alors la paroi. Ici, une échelle a été posée et permet d'accéder à une grotte suspendue une dizaine de mètres plus haut mais je vous déconseille la visite compte tenu de l'état de délabrement de l'échelle (novembre 2024).
Puis on quitte le contact de la paroi et on s'élève sur une adorable et large vire herbeuse et fleurie (au printemps) avec de magnifiques vues vers les gorges lorsqu'on se retourne.
Et c'est bientôt fini, on pénètre un peu plus loin dans la forêt et il n'y a plus rien à voir. Le sentier assez mauvais et parfois déversant continue à monter pendant une bonne dizaine de minutes puis débouche sur un carrefour en T.
Prendre à gauche. Quatre minutes de montée et nouveau carrefour en T, avec un gros cairn, prendre encore à gauche. Le sentier est bien meilleur. Après dix minutes et après avoir dépassé une zone de lapiaz sur la gauche qui permettent quelques vues lointaines, la montée cesse.
On marche environ 150 mètres horizontalement en sous-bois de chênes verts et on remarque à la sortie d'un virage à droite un cairn et un départ de sentier sur la gauche. Ce sentier peut vous mener en 20 minutes aller-retour au point de vue de Roc Rouge mais personnellement je trouve que cela ne vaut pas le coup. Le sentier est pénible à marcher et la vue n'apporte rien par rapport à ce qu'on a vu avant et à ce qu'on verra après.
Passé ce carrefour, on continue tranquillement, tantôt en sous bois, tantôt dans des zones plus dégagées puis le sentier commence à changer de versant et se met à descendre.
C'est de nouveau très plaisant, de belles vues s'ouvrent vers la gauche et on est dans un environnement de falaises. Cinq minutes ainsi et on arrive à l'extrémité du sentier. Il faut franchir une grande marche en descente et on débouche alors sur une ébauche de route totalement incongrue en ce lieu, route qui vient bêtement buter sur la falaise.
3 heures 50. Début route fantôme D1 E4.
Je n'ai pas trouvé d'info sur cette route dans la « littérature internet ». En tout cas, sur les cartes, elle est référencée comme une route départementale (D1 E4). J'ai entendu dire par des vieux du pays qu'il s'agit d'une route construite par des prisonniers de la 1ere guerre mondiale. Si vous en savez plus, je suis preneur.
On emprunte donc maintenant cette route mais la végétation en ayant colonisé une partie, on évolue plutôt sur un sentier. De très belles vues s'offrent à nous sur la gauche et on est dominé par des falaises sur la droite.
Après cinq minutes, le tracé devient carrossable et on entame une descente progressive et pas désagréable sur ce chemin. Un quart d'heure plus tard, on arrive à la vraie route, celle du bord de l'Hérault.
Traverser, enjamber le rail de sécurité et continuer en face sur une sente dans l'herbe jusqu'aux berges du fleuve. Il ne vous reste plus qu'à longer la rive avec l'Hérault à main gauche. Ceci se fait sur de grandes dalles faiblement inclinées. Il faut parfois s'éloigner du bord de l'eau. Un petit quart d'heure ou davantage si vous flânez ou si vous faites une dernière pause, et vous arrivez en vue des dernières dalles.
A partir de là, la végétation empêche de continuer au bord de l'eau. Il vous faut alors remonter à droite. Si vous visez bien, vous débouchez dans une zone herbeuse que vous traversez longitudinalement pour finalement déboucher sur la route plus ou moins au niveau du parking.
4 heures 30. Arrivée.
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