Gorges du Lamalou : Le topo en détails

Présentation :

Le Ravin des Arcs est avec le Pic St Loup et St Guilhem l'endroit le plus connu de l'arrière pays montpelliérain.

Des topos à son sujet, il y en a des millions. Donc, aucun intérêt de vous proposer une énième version du circuit qui passe successivement par les deux rives du Lamalou en traversant ce dernier au passage, d'autant qu'il est infranchissable une partie de l'année.

Le circuit que je vous propose, en plus des gorges du Lamalou, vous emmènera au bord de l'Herault, vous fera visiter une combe sauvage et découvrir une route sortie de nulle part.

Accés et parking :

La Vernede, commune de Brissac, sur la D1.

Cliquez ici pour vous rendre au point de départ de la rando :

Infos pratiques :

Concernant la période adéquate, procédons par élimination.

Eviter juillet aout, il fait bien trop chaud.

Eviter décembre janvier, lors des journées à soleil bas, ce dernier ne pénètre pas dans les gorges qui sont très encaissées.

Eviter mai juin, sinon vous allez finir la rando au bord de l'Hérault au milieu des baigneurs et des bronzeurs.

Eviter septembre, le Lamalou sera probablement à sec.

Reste octobre novembre, mais il faudra cohabiter avec les chasseurs.

Enfin février, mais surtout mars et encore plus avril sont les meilleurs mois. Avril : pas de chasseurs, pas encore de baigneurs, de l'eau dans le Lamalou et des feuilles aux arbres, c'est parfait !

Non.

Une partie du parcours est complexe en orientation. Trace GPS conseillée.

Baignade possible dans l'Hérault en fin de rando s'il fait chaud !

Ce topo a été mis à jour le : 14/03/2020

Le parcours :

Reprendre la route à l'envers. Noter la belle demeure de La Vernède qui a certainement eu un passé glorieux, profiter d'une belle vue sur l'Hérault sur la gauche puis marcher sur la route jusqu'au départ d'une piste dans un virage à gauche (900 mètres depuis le parking). Cette piste part sur la droite, elle est fermée par une barrière.

On remonte la belle et sauvage combe des Muriers dont on apprécie les rochers aux formes tourmentées sur la gauche. La piste se transforme en chemin puis on traverse un secteur très raviné où le ruisseau a creusé une rigole au milieu du chemin. Une centaine de mètres plus loin, alors qu'on a quitté la route depuis 20 minutes, la vallée s'élargit et notre chemin tourne franchement à gauche. Ne pas continuer tout droit sur un sentier dont le départ est marqué par un cairn.

On évolue désormais sur un sentier. Curieusement, on a l'impression qu'une tranchée a été effectuée à la pelle mécanique le long de ce sentier mais non, c'est le ravinement par l'eau qui a créé cette profonde rigole étonnamment régulière.

Après deux minutes, le sentier et la rigole se confondent mais à cet endroit, c'est moins raviné. Puis notre sentier quitte la rigole par la droite et là il faut faire bien attention. Marcher une vingtaine de mètres puis prendre complètement à gauche pour retraverser la rigole et s'engager sur un bon sentier.

Désormais, le sentier est bien tracé et offre de jolies vues. Après quelques lacets, on débouche sur une route qu'on coupe pour continuer en face.

Le chemin devient plus ordinaire. Un peu moins de dix minutes et on retrouve à nouveau la route au niveau de l'entrée de la carrière (1 h 05). La prendre à gauche et marcher 200 mètres sur le bord de la route jusqu'à un dégagement sur la droite.

Au fond à gauche de ce dégagement, il y a une piste qui démarre (mars 2020 : clôtures à chevaux à franchir). Cette piste contourne un tas d'ordures puis s'incurve à gauche et se met à monter légèrement. Ne pas prendre le petit sentier qui part à droite.

Après cinquante mètres sur cette piste, fourche, on prend la branche de droite qui monte et le chemin devient plus étroit et plus caillouteux. Deux ou trois minutes de montée et le chemin tourne à droite en continuant à monter. Ici, on l'abandonne pour un sentier à gauche horizontal (cairn).

On évolue maintenant sur ce mauvais sentier caillouteux et un peu broussailleux pendant un peu plus de dix minutes, avec heureusement quelques vues sur la gauche, puis on arrive à un carrefour en T.

Prendre à gauche en descente, on est sur un large chemin arboré. Plus loin, il descend franchement et après dix minutes on arrive avec plaisir en bas de la descente car ce chemin est vraiment très caillouteux. Ici, notre large chemin tourne à droite et se met à remonter. Ici, on ne va pas à gauche, ça va vers une propriété privée, mais on continue à monter sur la droite.

Après trois minutes, on laisse sur la droite une citerne puis le chemin se met à redescendre. On franchit une barrière puis on se retrouve sur une piste dont la zone de roulement est bétonnée. Cette piste descend fortement. Au loin, on aperçoit le Pic Saint Loup.

Lorsque la piste tourne à gauche, on continue tout droit et on rejoint en deux minutes une autre piste entièrement bétonnée celle là. La prendre à droite en descente en direction de la route départementale Montpellier-Ganges.

Juste avant d'arriver à la route, la piste bétonnée tourne à gauche, on l'abandonne ici pour un tracé sur la droite qui devient rapidement un sentier en sous bois. Ce sentier est plutôt sympathique … mais bruyant, car on longe la route départementale. Heureusement, on s'en éloigne progressivement. Après deux minutes, on arrive à une fourche, on prend à droite. Encore quatre minutes et on débouche sur une piste carrossable au niveau d'une petite lavogne (1 h 50).

Aller à droite. On remonte cette piste dans une sympathique chênaie mixte pendant un quart d'heure. En haut, il y a un carrefour avec 3 directions possibles, on prend le chemin le plus à gauche. On est désormais sur un tracé arboré horizontal et quasi rectiligne. Ignorer les sentes à droite et à gauche. Une douzaine de minutes et notre sentier tourne brutalement à droite puis arrive à un carrefour en T où on prend à droite.

Trois ou quatre minutes sur un sentier parfois très étroit et on arrive à un nouveau carrefour, cette fois avec un sentier beaucoup plus fréquenté. C'est le sentier d'accès principal au Ravin des Arcs. Sur la gauche, un poteau de rando nous indique qu'on est au Grand Bois de la Garde. On prend à droite.

Le sentier balisé en jaune se met à descendre tranquillement. Après cinq minutes, on note sur la gauche une grande zone de lapiaz depuis laquelle on bénéficie des premières vues sur les gorges. Puis la descente se poursuit mais beaucoup plus sévèrement. C'est parfois très pentu avec des passages rocheux, lesquels sont souvent patinés par le passage et sont donc glissants.

Une petite dizaine de minutes et on arrive enfin en bas, au bord du Lamalou (2 h 40). Pause obligatoire. En profiter pour découvrir le site en avançant sur les rochers vers la gauche et surtout vers la droite. Vers la gauche, on peut aller jusqu'au magnifique et spectaculaire Grand Arc mais c'est assez long et pas commode, notamment s'il y a de l'eau car il faut d'abord traverser (le pseudo sentier se situe sur l'autre rive).

On repart en empruntant le sentier (croix jaune sur un arbre) qui continue le long des gorges en rive droite du Lamalou. Ce sentier n'est pas facile à suivre, étroit, tortueux, parfois assez physique et en tout cas peu utilisé. Je suis toujours surpris que si peu de marcheurs l'empruntent compte tenu de ce qu'il propose plus loin. En effet, très vite on bénéficie de vues spectaculaires sur les gorges. Parfois, il faut s'éloigner de quelques mètres du sentier pour y voir encore mieux. A vous de juger.

Après un bon quart d'heure, coup d'yeux compris, notre sentier débouche au pied d'une imposante paroi rocheuse colorée de toute beauté. On longe alors la paroi. Ici, une échelle a été posée et permet d'accéder à une grotte suspendue une dizaine de mètres plus haut mais je vous déconseille la visite compte tenu de l'état de délabrement de l'échelle (mars 2020).

Puis on quitte le contact de la paroi et on s'élève sur une adorable et large vire herbeuse et fleurie (au printemps) avec de magnifiques vues vers les gorges lorsqu'on se retourne.

Et c'est bientôt fini, on pénètre un peu plus loin dans la forêt et il n'y a plus rien à voir. Le sentier assez mauvais et parfois déversant continue à monter pendant une bonne dizaine de minutes puis débouche sur un carrefour en T.

Prendre à gauche. Quatre minutes de montée et nouveau carrefour en T, avec un gros cairn, prendre encore à gauche. Le sentier est bien meilleur. Après avoir dépassé une zone de lapiaz sur la gauche qui permettent quelques vues lointaines, la montée cesse. On continue tranquillement, tantôt en sous bois, tantôt dans des zones plus dégagées puis le sentier commence à changer de versant et se met à descendre.

C'est de nouveau très plaisant, de belles vues s'ouvrent vers la gauche et on est dans un environnement de falaises. Cinq minutes ainsi et on arrive à l'extrémité du sentier. Il faut franchir une grande marche en descente et on débouche alors sur une ébauche de route totalement incongrue en ce lieu, route qui vient bêtement buter sur la falaise (3 h 50).

Je n'ai pas trouvé d'info sur cette route dans la « littérature internet ». En tout cas, sur les cartes, elle est référencée comme une route départementale (D1 E4). J'ai entendu dire par des vieux du pays qu'il s'agit d'une route construite par des prisonniers de la 1ere guerre mondiale. Si vous en savez plus, je suis preneur.

On emprunte donc maintenant cette route mais la végétation en ayant colonisé une partie, on évolue plutôt sur un sentier. De très belles vues s'offrent à nous sur la gauche et on est dominé par des falaises sur la droite.

Après cinq minutes, le tracé devient carrossable et on entame une descente progressive et pas désagréable sur ce chemin. Un quart d'heure plus tard, on arrive à la vraie route, celle du bord de l'Hérault.

Traverser, enjamber le rail de sécurité et continuer en face sur une sente dans l'herbe jusqu'aux berges du fleuve. Il ne vous reste plus qu'à longer la rive avec l'Hérault à main gauche. Ceci se fait sur de grandes dalles faiblement inclinées. Il faut parfois s'éloigner du bord de l'eau. Un petit quart d'heure ou davantage si vous flânez ou si vous faites une dernière pause, et vous arrivez en vue des dernières dalles.

A partir de là, la végétation empêche de continuer au bord de l'eau. Il vous faut alors remonter à droite. Si vous visez bien, vous débouchez dans une zone herbeuse que vous traversez longitudinalement pour finalement déboucher sur la route plus ou moins au niveau du parking (4 h 25).

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