Cols du Pas et de l'Espinas : Le topo en détails

Présentation :

Montée dans une châtaigneraie sympathique, parcours sur la draille assez remarquable, parcours sur la crête très original mais difficile et qui ravira les amateurs de grands espaces, descente dans un versant sud essentiellement dans les chênes verts et avec quelques jolis cours d'eau.

Une randonnée très variée durant laquelle on ne s'ennuie pas. A réaliser un jour de grand beau temps pour profiter des vues presque toujours lointaines et panoramiques.

Accés et parking :

Faveyrolles, commune des Plantiers.

Cliquez ici pour vous rendre au point de départ de la rando :

Infos pratiques :

Comme souvent, mai et juin sont les mois les plus appropriés pour réaliser ce circuit. Néanmoins, les mois de janvier et février peuvent être un bon second choix car on prendra plaisir à se chauffer au soleil tout en admirant les sommets enneigés de l'Aigoual et du Mont Lozère.

Pas d'eau sur le parcours.

Le passage sur les crêtes est un hors sentier peu évident à suivre et parfois broussailleux. Quelques passages sont un peu aériens. Cette portion est évitable en empruntant la petite route du versant Nord (mais ça serait vraiment dommage de rater ça). Seuls les amateurs de parcours aventureux s'engageront sur la crête.

Ce topo a été mis à jour le : 10/12/2023

Le parcours :

Du parking, avancer dans le sympathique village de Faveyrolles en suivant les balises PR et GRP. Après trois minutes, on arrive à un carrefour, on va à gauche direction Valleraugue avec le GRP, on reviendra par la droite avec le PR.

Presque tout de suite après, à hauteur du numéro 37, ne pas rater un escalier sur la gauche, c'est là qu'on descend. Un joli sentier prolonge ensuite l'escalier et nous descend jusqu'à la route qu'on traverse.

On descend encore un peu, on traverse un pont précédé d'une zone de bambous et une fois le pont franchi, on va à gauche puis on fait épingle droite en suivant le balisage qui est ici particulièrement bien visible.

On entame la montée sur un sentier schisteux, d'abord dans les chênes verts puis dans la châtaigneraie. Le sentier est particulièrement large, bien tracé et en pente régulière mais également extrêmement caillouteux.

Après une vingtaine de minutes de montée, on remarque qu'une portion du sentier a été déviée et récemment reconstruite suite au glissement de terrain de septembre 2020. Après cela, on monte encore environ 25 minutes et alors que notre chemin vient d'effectuer une courte descente, on arrive à une fourche où on prend à gauche, balisage peu visible (trop éloigné du carrefour).

Une montée assez sévère permet de s'extraire de la forêt sur un replat où subsistent quelques ruines. Après un nouveau raidillon, on rejoint la draille en contrebas de la crête et on la prend à droite (balisage GR direction Le Fageas Col du Pas).

En option hors topo, on peut aller à gauche puis après une centaine de mètres prendre à droite le GR 62 afin de monter au Serre de Roque Rouge, joli col herbeux qui offre de superbes vues vers le Sud (compter 10 bonnes minutes aller-retour).

Depuis le carrefour, marcher sur la draille en admirant de belles échappées en direction de l'Aigoual droit devant et du Mont Lozère sur la droite. Après dix minutes, on atteint une belle zone de pause à l'ombre des merisiers.

Puis une courte montée nous fait changer de versant. On est désormais dans les chênes verts mais un peu plus loin on remarque avec surprise qu'ils sont mêlés à des bouleaux. Ici, sur cette crête, le méditerranéen côtoie le boréal !

Un quart d'heure et on arrive au col du Pas où on traverse la route pour prendre un chemin en face dont le départ se situe entre le monument à la gloire des Camisards et la route du col de l'Espinas.

1 heure 35. Col du Pas.

Maintenant, le large sentier balisé GR, GRP et PR alterne les passages sur les différents versants, et offre des vues de plus en plus remarquables au fur et à mesure de la montée. On découvre d'abord la Lusette, puis le Lingas, puis l'Aigoual dans son ensemble et on prend alors conscience de la dimension de cette montagne.

Après cinq bonnes minutes, ne pas rater un carrefour où on prend en épingle à droite direction Aire de Côte, Le Fageas.

Le sentier toujours très mal revêtu et qui montait sans cesse depuis le col du Pas termine son ascension après environ 40 minutes et on arrive à un col depuis lequel on découvre la route d'Aire de Côte en contrebas (2 h 20).

2 heures 20. Début de la crête.

Il est temps de quitter le sentier pour emprunter la crête vers l'Est. Les allergiques au hors sentier descendront jusqu'à la route, prendront à droite et rejoindront le col de l'Espinas en 40mn environ.

Pour emprunter le tracé de la crête, tourner le dos à la route qu'on voit en contrebas et attaquer la crête directement sur son fil, en grimpant sur un rocher entre eux arbres. Une fois franchi ce passage, on bute sur un genêt en travers du chemin. On ne force pas le passage, on s'engage à gauche dans un petit passage rocheux et on trouve alors une sente qui nous permet de sortir sur la crête.

Ensuite, le parcours est plutôt facile, malgré quelques passages très broussailleux où le doute s'installe. Il faut toujours rester très près du fil de l'arête, il y a presque toujours une trace et si on la perd, ce n'est que sur quelques dizaines de mètres. Il faut chercher un peu pour trouver le meilleur passage. Cet itinéraire ne s'adresse qu'aux randonneurs habitués à ce type de terrain, ils aborderont cette traversée avec calme et méthode. Ils seront récompensés par l'ambiance, particulièrement remarquable en fin de journée et par les vues tous azimuts. La partie la plus sympa se situe dans le deuxième quart.

Voici quelques indications pour vous repérer.

Au début, on suit le fil de la crête en ne s'en éloignant que très peu, tantôt versant Nord, tantôt, le plus souvent, versant Sud, toujours sur une bonne sente. On franchit un col puis on contourne une zone rocheuse par la droite et la sente se perd. Premier passage hasardeux.

On traverse plus ou moins à niveau dans la pente, il faut viser ensuite un gros chêne vert isolé. Une fois au pied de celui-ci, on vise un col un peu plus haut et on le rejoint au mieux. Ici, on retrouve une sente qu'on suit désormais jusqu'à rejoindre le sommet qui est le point culminant de la rando.

Le sommet est en réalité constitué de deux dômes séparés par une zone de broussailles et de genêts au milieu desquels il faut se frayer un chemin sur quelques mètres.

Après le deuxième dôme, on descend d'abord versant Sud puis on plonge dans le versant Nord sur une bonne sente. On arrive alors au pied d'une zone de rochers effilés. Il ne faut pas la contourner mais s'élever dans ces rochers et c'est alors le plus beau passage du parcours, sur le fil de l'arête, presque aérien. Comme indiqué par des internautes, cette partie du parcours peut impressionner les personnes sujettes au vertige.

La crête est d'abord horizontale puis en descente. Puis on chemine tranquillement sur une large croupe herbeuse. On atteint alors un sommet annexe et ici la crête change de direction. On se dirige alors plutôt vers le Nord-est, en visant le Mont Lozère au loin.

Le début de la descente se fait sur une bonne sente mais ensuite ça se complique, il faut se frayer un chemin dans les genêts et les fougères pour rejoindre la partie de crête à découvert qu'on voit un peu à droite. Ceci fait, on rejoint aisément la lisière d'une pinède.

On la longe alors à main gauche en reprenant la direction globale de l'Est. Après deux minutes, on s'éloigne de la lisière et on domine maintenant à notre droite une zone de petites falaises. On va rester dans cette configuration en suivant une sente qui existe mais qui est parfois entrecoupée de courtes zones broussailleuses.

On arrive ensuite à un ressaut en descente. Ici, on a l'impression que ça ne passe pas. Il faut descendre à droite, dans le versant Sud, assez bas et trouver alors une trouée créée dans les genêts qui permet de rejoindre un collet avec des pins.

Plus loin, notre trace longe un champ de fougères à main gauche et on domine de petites barres rocheuses à droite. Ici, il faut trouver le départ d'un passage créé dans les fougères et qui nous mène à un sommet depuis lequel on découvre le col de l'Espinas en contrebas.

Se diriger alors en montée vers le Nord sans trace visible et en slalomant dans les genêts pour rejoindre à nouveau la lisière de la pinède. Un peu avant d'avoir rejoint la lisière, il faut deviner une ancienne piste de débardage désormais envahie de genêts et la prendre à droite en descente. C'est un peu galère mais le passage existe, il mériterait toutefois un bon débroussaillage.

Plus loin, la sente devient plus nette et on se rapproche du col de l'Espinas. On croit que c'est terminé mais non, brutalement la sente est barrée par la broussaille et on est obligé de tirer dans la pente sur la droite en visant la route en contrebas. Ce passage n'existait pas il y a quelques années, il a sans doute été créé à cause de la fermeture de la sente.

La fin de la descente pour rejoindre la route est carrément scabreuse et il vous faudra faire bien attention, çà serait dommage de faire une bêtise à quelques mètres de la civilisation ! Ayant pris pied sur la route, on va à gauche et on arrive au col de l'Espinas

4 heures 10. Col de l'Espinas.

Au col, on prend à droite le sentier balisé direction Faveyrolles. Le début du sentier a été remanié et il est maintenant bien tracé. Plus bas, il est souvent caladé et agréable à marcher malgré quelques portions caillouteuses.

Sur le haut, on est dans des zones de bruyères et de fougères avec de belles vues vers la vallée. Puis on pénètre dans une belle yeuseraie. A noter un fort joli passage où on traverse et on longe plusieurs cours d'eau avec quelques petites cascades, tout cela dans une forêt aux très beaux sous bois. Finalement, on atteint le village de Faveyrolles et on rejoint la route goudronnée puis le parking.

5 heures. Arrivée.

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