Les Collines de Nissan lez Enserune : Le topo en détails

Présentation :

Petit circuit mais pas mal de diversité avec du patrimoine (moulins au début, chapelle à la fin), des sentiers en sous-bois de pinèdes, des chemins en bord de plateau offrant de jolies vues et surtout un parcours en bordure et juste au dessus de l'étang asséché de Lespignan dans des paysages tout à fait inhabituels.

Principal inconvénient, un long parcours de transition vers le milieu de la rando.

Accés et parking :

Nissan lez Enserune, sortie du village sur la D37 directionLespignan.

Cliquez ici pour vous rendre au point de départ de la rando :

Infos pratiques :

Rando d'hiver. Attention cependant, ce secteur est très venté, éviter les jours de grand vent !

Il ne s'agit pas d'une balade familiale malgré la courte durée et le faible dénivelé. En effet, le parcours est complexe (trace GPS conseillée) et il y a quelques passages bien escarpés.

Pas d'eau sur le parcours.

Ce topo a été mis à jour le : 05/02/2023

Le parcours :

Du parking, s'engager sur la piste bétonnée qui fait un gauche puis un droite. A la sortie de ce virage, prendre une piste à droite. On marche trois ou quatre minutes sur cette piste et on remarque un parcours de santé qui nous arrive de la droite. On quitte alors la piste pour prendre un sentier à gauche. Ce sentier sinue agréablement dans la pinède puis après trois minutes débouche sur un chemin qu'on prend à gauche.

On marche 200 mètres et on arrive à un carrefour en T où on prend une large piste à gauche en montée. Cinquante mètres et on prend un chemin moins large à droite, toujours en montée. En haut de la montée, il y a une fourche, on prend la branche de gauche. On découvre alors une vue sur l'ensemble des collines alentour.

On évolue cinq minutes sur ce sentier bien agréable en bord de plateau puis on arrive à un premier moulin à vent, le Moulin de Tiquet, bien restauré. On rejoint ensuite la route qu'on traverse puis on s'engage sur un chemin en biais à gauche fermé par une barrière et balisé bleu-jaune.

En deux minutes on atteint un second moulin, le Moulin de Barral ou Balaye, bien restauré lui aussi. Puis on continue sur un chemin jusqu'à une fourche où on prend la branche de gauche en direction d'un troisième moulin. On l'atteint après une montée assez raide mais on constate qu'il est tout cassé. Il s'appelle le Moulin Delon mais sur la carte IGN il n'est pas nommé, c'est assez injuste.

On poursuit en bordure de plateau, d'abord sur un chemin puis sur un agréable sentier. Sept ou huit minutes et on rejoint un chemin plus large mais on continue en bord de plateau. Finalement on amorce une descente progressive au cours de laquelle on peut remarquer l'inclinaison des couches de calcaire lacustre de l'oligocène qui constituent la colline sur laquelle on évolue.

En bas de la descente, on atteint une route qu'on traverse. On continue en face, on laisse un puits à main gauche puis on s'engage sur un chemin creux en légère descente. Rapidement, on le quitte pour un sentier qui lui est parallèle mais légèrement plus haut et surtout plus joli.

Un peu plus de cinq minutes et on arrive à une autre route. On prend à gauche une sente qui longe cette route dans une zone de vignes et de friches. Rapidement, la sente s'éloigne de la route, s'élargit provisoirement puis redevient sentier en pénétrant dans la pinède. Une petite montée et on arrive à un carrefour en T. On prend à droite en descente un large chemin.

Dès que le chemin tourne à gauche, on le quitte pour un sentier à droite. Ce sentier descend jusqu'au pont de Parazols, qui serait un pont wisigoth, d'où son étoile sur la carte IGN. Pour un non spécialiste, il n'a rien de particulier si ce n'est que le sentier passe en dessous et que cela permet d'éviter de traverser la départementale.

50 minutes. Pont de Parazols.

Après le pont, le sentier sinue dans une garrigue basse plutôt jolie mais dont l'esthétique est un peu ternie par des traces d'incendie. Puis on retrouve la pinède. Une dizaine de minutes sur cette sente à VTT bien sympathique qui monte, descend, tourne en tous sens et on débouche sur un grand layon à hauteur d'un petit menhir.

Prendre à gauche en descente, en longeant une vilaine clôture à main droite. En deux minutes on rejoint une route. L'emprunter vers la gauche. Compter les poteaux téléphoniques. A hauteur du deuxième poteau, repérer à droite le départ quasiment invisible d'une sente. Si vous n'utilisez pas le poteau comme point de repère, vous passerez devant le sentier sans le voir (c'est ce qui m'est arrivé, même en faisant attention !).

On s'engage donc sur cette sente. Rapidement il y a une fourche, on prend la branche de droite, la moins utilisée. On va alors suivre scrupuleusement cette sente improbable, à peine tracée dans une végétation broussailleuse, mais on constate qu'elle est quand même régulièrement empruntée.

Cinq minutes et en bas de la descente, on rejoint un grand chemin. On le prend à gauche, il est assez moche, notamment parce que des barrages de pierres ou de branchages ont été déposés tous les 50 mètres en travers du chemin, sans doute pour ralentir ou décourager les motos et les VTT ( ?).

Une petite dizaine de minutes et on débouche sur un autre chemin. On le prend à gauche et on se trouve immédiatement devant un vaste espace dégagé en forme de triangle. On tire bien à droite et on rejoint une piste après avoir franchi un petit fossé (anti motos aussi sans doute).

Prendre la piste à droite en descente. On va maintenant marcher tranquillement sur ce large chemin pendant une douzaine de minutes. En route on va trouver deux fourches, à chaque fois on ira à gauche. Finalement, on atteint un carrefour où on prend une piste en épingle à droite. Quelques dizaines de mètres de descente et on prend un chemin à gauche.

Ce chemin assez vilain se met à monter puis rejoint une très large piste. On la prend à droite. Il faut marcher un peu moins de dix minutes sur ce boulevard avec heureusement quelques vues sur la droite puis on arrive à un petit col. Ici, on quitte la piste pour un sentier en biais à gauche. On entame une descente qui nous permet de couper les virages de la piste.

En bas, on retrouve la piste qu'on prend à gauche jusqu'à un autre col depuis lequel on profite de jolies vues. Ici, la piste fait une épingle à gauche, on la quitte définitivement pour un sentier qui continue tout droit. Cinq minutes de descente et on débouche sur la route départementale.

2 heures. Route départementale.

On la traverse et on s'engage sur une petite route goudronnée marquée sens interdit. Une minute et on quitte cette route pour une piste à droite. Cent cinquante mètres sur cette piste et on arrive à une fourche, on prend la branche de gauche qui monte.

La montée est un peu pénible sur cette mauvaise piste mais on découvre peu à peu le paysage alentour. Une dizaine de minutes de montée et on longe des vignes abandonnées sur la gauche. Il faut maintenant faire bien attention car on va devoir quitter la piste pour une sente sur la droite peu visible.

Le départ se situe juste avant une clôture de ganivelles. La sente contourne cette clôture puis rejoint une ancienne trace plus large. On va maintenant rester sur cette trace plus ou moins horizontale, d'abord au milieu de quelques pins isolés puis à découvert. On traverse quelques ravins puis brutalement le paysage apparaît. Superbe vue sur l'étang de Lespignan asséché qu'on appelle Etang de la Matte avec le village en toile de fond.

On entame alors un parcours vraiment agréable, d'abord horizontal puis en descente par paliers (quelques passages raides) avec toujours ces vues sur l'étang et à droite sur de jolies petites falaises.

Après un quart d'heure de ce sentier, on débouche sur un large chemin, on est maintenant descendu à hauteur de l'étang. On prend le chemin à gauche. Deux minutes et on le quitte pour un joli sentier à droite. On est alors étonné par le paysage vraiment inhabituel. A gauche les petites falaises de marnes et de sable datant de la mer du miocène. A droite l'étang de la Matte.

Un peu plus de cinq minutes et on est maintenant sur l'étang et au milieu des tamaris. Cet étang est généralement inondé artificiellement en hiver pour maintenir la roselière et les prairies humides. Mais en cet hiver 2022-2023 très sec dans ce secteur et qui fait suite à un printemps et un été tout aussi secs, les ressources en eau ne doivent pas permettre cette manip. En tout cas, à mon passage en février 2023, pas de trace d'eau à l'horizon.

On arrive rapidement à une zone couverte de cannes de Provence. Ici, notre chemin tourne à gauche, longeant les cannes à main gauche. Ne confondez pas les cannes de Provence et les roseaux qu'on devine sur notre droite, plus à l'intérieur de l'étang.

On évolue encore bien agréablement pendant une dizaine de minutes, toujours au pied des falaises de marnes et de sable. Puis sur notre gauche la falaise s'abaisse jusqu'à disparaître et ici il faut alors quitter notre chemin pour prendre un sentier complètement en épingle à gauche.

On entame notre dernière ascension. C'est vraiment très joli, le beau sentier longe le bord de la falaise, offrant de vastes panoramas. Dix minutes et on arrive à un carrefour en T, on prend à gauche. Encore un peu de montée et on arrive en vue de maisons. Nouveau carrefour, on prend à gauche. Encore une minute et on ignore une sente qui part à droite en montée, on continue horizontalement.

On entame une très belle portion de sentier en balcon, offrant de nouveau de belles vues. Puis on arrive à un carrefour où on ignore successivement une sente à gauche puis une autre à droite. Un peu plus loin, le sentier se divise en deux, on prend la branche de gauche et on arrive alors à la très jolie chapelle St Christol (5ème siècle !), joliment restaurée, située dans un superbe cadre et en plus qui est ouverte et non dégradée !

Après la petite visite de l'intérieur, tout propret, on poursuit sur une piste qui rejoint un carrefour. Prendre à droite la route goudronnée. Cinq minutes de route, d'abord en montée puis en légère descente et on la quitte pour une piste à gauche, balisée en bleu.

Un peu plus de cinq minutes et la piste devient un sentier. On arrive alors à une fourche où on prend à gauche. C'est plus court par la droite mais par la gauche cela nous permet de bénéficier de dernières vues lointaines avant de terminer la rando. Deux ou trois minutes et après un petit raidillon on rejoint un grand chemin à l'orée de la pinède. On le prend à droite et il ne reste plus qu'à le suivre pour rejoindre le parking.

3 heures 30. Arrivée.

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