Les Bosses de l'Aigoual : Le topo en détails

Présentation :

Cette randonnée ravira ceux qui aiment le coté Auvergnat de l'Aigoual avec ses vallonnements et ses pelouses d'altitude. On est ici dans un décor très différent de celui proposé lors de l'autre randonnée de ce site qui passe par le mythique sommet cévenol.

Cette nouvelle version du circuit propose un retour un peu moins varié que dans la version initiale (désormais impraticable) mais en revanche, elle vous permettra d'emprunter un sentier que très peu de gens connaissent.

Accés et parking :

Cabrillac.

Cliquez ici pour vous rendre au point de départ de la rando :

Infos pratiques :

Bonne balade estivale grâce à l'altitude et l'exposition.

Une majorité du parcours se déroule néanmoins à découvert, alors n'oubliez pas le chapeau et la crème solaire.

Zone de picnic au sommet (2 h 30). Restaurant en saison. Robinet d'eau sous réserve (dépend des travaux en cours en 2021).

Ce topo a été mis à jour le : 05/07/2021

Le parcours :

Traverser la route par laquelle on est arrivé et franchir une échelle en rondins donnant accès à une zone d'herbe et de genêts.

On s'engage sur un sentier herbeux (mal) balisé. Ce sentier s'élève tout de suite assez fortement dans l'herbe, les genêts et quelques pins clairsemés. En se retournant, on bénéficie de jolies vues en direction des causses.

Plus haut, les premiers hêtres apparaissent et le sentier mollit. Après 35 minutes, on ignore une piste qui descend sur la droite, on suit le balisage PR (panneau). On jette un dernier coup d'oeil en direction du Nord puis le sentier change de versant et pénètre ensuite réellement en forêt en devenant horizontal.

On traverse une belle hêtraie puis le chemin se met à descendre et rejoint la route (55 mn).

On s'engage alors sur un sentier parallèle à la route. Rapidement, il s'éloigne de celle-ci et se met à monter. Quelques traversées de bosquets de hêtres et on débouche dans les pelouses alpines de la zone sommitale de l'Aigoual. Belle ambiance et grande impression d'espace .

Le sentier est très bien tracé et s'élève gentiment dans l'herbe et les petites fleurs. Environ quatre minutes qu'on est sorti de la hêtraie et le sentier s'incurve à droite puis traverse un petit ruisseau. On repère en contre haut sur la gauche une clôture. Quittez le sentier au niveau du petit ruisseau, gravissez la pente sur votre gauche pendant une minute et vous arrivez sur une large épaule matérialisée par une clôture.

Franchissez la clôture et de l'autre côté, vous trouvez un chemin herbeux que vous prenez vers la droite. De cette façon, vous évoluez dans le versant Est plus sauvage et plus tranquille avec des vues remarquables jusqu'à (presque) l'infini. Il suffit maintenant de suivre le chemin qui remonte doucement l'épaule et après un quart d'heure vous atteignez une petite guitoune avec une antenne (1 h 30).

Ce petit sommet appelé le Portalet est exactement à la même altitude que le sommet principal (1565m) mais il n'a pas du tout la même notoriété ! C'est bien triste pour lui.

Une fois dépassé la guitoune, on continue sur le chemin herbeux qui descend en direction d'un immense replat. L'impression d'espace est ici exceptionnelle.

En bas de la petite descente, on arrive sur ce replat où les animaux ont creusé des sillons parallèles dans l'herbe. On chemine ainsi pendant 300 mètres environ puis on quitte ces traces pour prendre en biais à gauche en suivant un sillon isolé et en visant les grandes antennes du sommet.

A noter que si on veut raccourcir le parcours d'une heure, au lieu de tirer à gauche on continue à droite et on tombera immanquablement sur le GR.

Pour le parcours nominal, la trace se met à descendre légèrement et entame une traversée en direction d'un profond vallon occupé par un cours d'eau. Lorsqu'on rejoint celui-ci, c'est un peu chaotique, il faut viser de l'autre côté la suite de la trace bien visible longtemps à l'avance. Cette trace remonte un peu puis effectue une longue traversée dans les myrtilles, un peu en contre haut de la hêtraie.

Un peu plus loin on remarque que la route circulaire de l'Aigoual est toute proche à notre droite mais on n'essaiera pas de la rejoindre, même si on veut raccourcir la rando, car il n'y a aucun passage dans la clôture barbelée. La seule sortie par une porte est à l'extrémité de notre sentier !

Du coup, on continue sur cette sente que seules les vaches de l'Aigoual connaissent. L'environnement est vraiment sauvage malgré la proximité de l'observatoire et on observera aussi dans ces pentes Nord toute une flore qui ressemble beaucoup à celle des prairies des Alpes.

On longe ensuite sur la gauche une grande pente herbeuse, ce qui nous offre des vues lointaines magnifiques, et à la sortie de cette zone, la sente se perd momentanément, il faut alors viser entre les hêtres à gauche et un bosquet de pins à droite. On retrouve la bonne sente qui se faufile ensuite de clairière en sous bois de hêtres (parfois dense, il faut baisser la tête !) et finit donc par déboucher sur la route circulaire au niveau d'une clôture amovible.

Une fois franchie la clôture, on traverse la route, on retrouve ici les balisages et on prend la direction du sommet de l'Aigoual par le sentier très fréquenté. Un petit quart d'heure et on atteint l'observatoire au sommet (2 h 30).

Ici, vous contournez l'observatoire par le Nord car la partie Sud est en travaux en juillet 2021. Lorsque les travaux seront terminés, il sera sans doute préférable de contourner le bâtiment par le Sud.

Ensuite, je vous recommande de longer le rebord Sud du sommet, en laissant les parkings à votre droite, de façon à profiter des vues plongeantes vers le Sud. Vous passez au pied des deux immenses antennes (une pensée pour ces deux pylônes puissamment haubanés et très méritants qui supportent parfois des vents jusque 250 Km/h) puis vous rejoignez la route que vous longez jusqu'au panneau de rando Les Antennes.

Ici, vous traversez la route et vous vous engagez sur le GR qui rapidement franchit une clôture et se met à cheminer agréablement dans les pelouses sommitales.

Une bonne vingtaine de minutes sur ce parcours plus ou moins horizontal légèrement en contre haut de la route (c'est un peu bruyant parfois) et on arrive à un mini col où se trouve un cairn. Attention, ici, il faut quitter le GR pour une sente dans l'herbe en biais à gauche. Pas évident, on rate facilement la bifurcation !

Cette sente traverse encore un bout de pelouse alpine puis on croise la route (3 h 15) et on continue en face. Une centaine de mètres plus loin, on rejoint un grand chemin herbeux qui nous vient de la gauche, on continue tout droit sur ce chemin. Une petite montée puis on pénètre progressivement dans la hêtraie. Le parcours est bien agréable, on est dans une large trouée herbeuse au milieu des hêtres.

Environ 500 mètres comme ça et cette fois on rentre vraiment en forêt en longeant une clôture à main droite. On découvre ici qu'on est sur un PR mais le moins qu'on puisse dire c'est que le balisage est discret !

Une descente un peu raide est ensuite suivie d'un replat et d'une petite remontée puis on débouche dans une vaste zone dégagée qui offre des vues sur la gauche. Puis on retrouve la forêt sur un joli sentier, on traverse une seconde zone dégagée avec encore quelques vues, on retourne en forêt et on arrive sur un replat où le chemin principal se met à monter tout droit. Ici, il faut quitter ce chemin pour prendre un chemin moins large à droite, en suivant l'indication donnée par un discret panneau PR.

On traverse un bout de forêt pas très jolie dans un versant Est et après un peu moins de dix minutes, on débouche sur une piste qu'on prend à droite. Une courte montée nous mène à la dernière zone de point de vue (4 h 15). Cette fois, on découvre le paysage au loin en direction des Causses.

On entame alors la dernière descente sur un bon chemin. Après quatre minutes, à un premier carrefour, on va tout droit et pas à droite. Encore dix minutes, ça descend un peu moins et attention, il faut plonger brutalement sur la droite en suivant l'indication du petit panneau PR.

Cette dernière partie de descente est la plus désagréable, c'est même le seul endroit du parcours où la marche est pénible. Un peu plus de cinq minutes et on débouche sur une bonne et large piste qu'on prend à droite.

Juste après, deux tables de picnic permettent de faire une dernière pause si besoin. Puis on repart sur la piste typiquement Aigoualesque, bien revêtue et bien ombragée. C'es ttoutefois un peu longuet et on est content après 25 minutes de piste de franchir un pont avec la Jonte en dessous. Oui, la Jonte, celle qui a creusé les gorges entre Meyrueis et Peyreleau. Ici, elle est encore toute jeune. Une fois le pont franchi, je vous recommande de quitter la piste sur la droite pour rejoindre le bord de l'eau et ses petites cascades. Un dernier moment pour se rafraichir.

Ensuite, il ne reste plus qu'un petit quart d'heure pour rentrer au parking, et on bénéficie même de quelques vues en direction de la vallée … de la Jonte ! On termine à Cabrillac après 5 h 15 de rando.

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